Les limites du protège-dents connecté sont connues
Les limites du protège-dents connecté sont connues
Le lundi 24 novembre 2025 à 21:18 par David Demri
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La scène a fait sourire… avant d’agacer tout un staff. Dimanche à Twickenham, lors de la défaite de l’Argentine contre l’Angleterre (27-23), Tomás Albornoz a été victime d’un épisode totalement improbable : deux sorties pour protocole commotion… sans commotion.
Un protège-dents qui déclenche l’alerte par erreur
L’ouvreur argentin n’a pourtant subi aucun choc à la tête. Mais son protège-dents connecté, conçu pour détecter les impacts violents, a déclenché à deux reprises une alerte injustifiée.
La raison ? Selon Le Figaro, Albornoz tenait simplement son protège-dents dans la main en applaudissant ses partenaires. Le capteur a alors interprété le mouvement comme un impact inquiétant.
Résultat : deux passages obligatoires par le protocole HIA, totalement infondés.
Un sélectionneur argentin très remonté
Déjà irrité par certaines décisions arbitrales — notamment l’absence de sanction sur le plaquage tardif visant Mallia ou l’attitude de Tom Curry dans le couloir des vestiaires — le sélectionneur Felipe Contepomi n’a pas caché sa colère face à l’outil technologique.
En conférence de presse, il a dénoncé ce qu’il considère comme une mauvaise utilisation de ces dispositifs pourtant conçus pour la sécurité :
« Notre capitaine Pablo Matera a dû sortir après un contact à la tête, mais cela n’a pas été vérifié par le TMO. Alors, où va la technologie ? Comment l’utilise-t-on ? L’utilisation abusive de la technologie, ce n’est pas génial… »
Le nom d’Albornoz revient au RCT
Actuellement au Benetton Trévise, Tomás Albornoz est également au centre des rumeurs, son nom revenant avec insistance du côté du RCT pour la saison prochaine.
De quoi ajouter une touche supplémentaire de visibilité à cet épisode aussi insolite qu’instructif.
Une scène qui relance un vrai débat
Cet incident rappelle que les outils destinés à protéger les joueurs peuvent aussi parasiter la fluidité du jeu lorsqu’ils manquent de fiabilité.
Un simple applaudissement… et deux protocoles commotion : l’image est aussi cocasse que révélatrice.
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