Les longues confidences de Thibaud Flament avant de défier Toulon

Les longues confidences de Thibaud Flament avant de défier Toulon

Le dimanche 26 octobre 2025 à 12:00 par David Demri

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Le premier rassemblement des Bleus à Marcoussis, prévu entre dimanche et lundi, va marquer le point de départ de la tournée d’automne, avec d’emblée les retrouvailles avec l’Afrique du Sud, deux ans après le quart de finale de Coupe du monde. Avant, sous le maillot du Stade Toulousain, le 2e ligne Thibaud Flament doit encore affronter le RC Toulon. Mais pour RMC Sport, ce titulaire indiscutable du XV de France a accepté d’évoquer les Springboks et également de parler de lui: sa trajectoire, ses qualités sur le terrain, sans oublier sa vie en dehors du rugby avec des passions qui collent à cet homme curieux de tout.

Thibaud, à 28 ans, estimez-vous être proche du sommet de votre carrière ? Rugbystiquement parlant, mais aussi physiquement ou mentalement ?

En théorie, pour tout le monde, c’est un peu la tranche d’âge où la plupart des gens sont à leur apogée on va dire. Moi, je n’aime pas trop le voir comme ça, parce que ce que j’aime dans le sport de haut niveau, c’est la progression, la performance. Et du coup, d’arriver à un sommet, ça veut dire que derrière, il y a un déclin. J’aimerais plutôt être dans une constante progression. C’est sûr qu’aujourd’hui, je me sens bien. Je suis content de ma dernière saison, de ce que j’ai pu proposer sur le terrain et de ma régularité. Mais j’espère continuer comme ça, à travailler et surtout à progresser.

Physiquement aussi ? Avec les années qui passent, comment le « moteur » se sent ?

Pour l’instant, très bien. Après, c’est dur de te dire comment je serai dans quelques années. Mais en tout cas, je veux faire le maximum pour justement durer dans le temps, parce que c’est un privilège de faire ce métier, de jouer dans des stades pleins, de vivre de sa passion. Donc voilà, j’essaie de le faire durer le plus possible.

C’est quoi faire le maximum ?

C’est la récupération le lendemain des matchs, c’est faire des séances d’ostéo, de kiné, même si on se dit que globalement, ça va. Bien récupérer, bien écouter son corps, savoir aussi couper quand il le faut. Parfois il faut plus de coupure mentale que de coupure physique. Donc, pour moi jongler un peu avec tout ça, et essayer d’être le plus performant possible.

Les tests de novembre arrivent, avec au programme les retrouvailles avec l’Afrique du Sud. Est-ce que la cicatrice du quart de finale de Coupe du monde est toujours visible ?

Je ne pense pas, non. On ne pourra jamais l’oublier de toute façon, mais on ne se réveille pas tous les matins en se disant qu’on va les retrouver. Même si on va certainement en parler. Je le vois plus comme un match contre une équipe impressionnante, qui a gagné le Rugby Championship. Même dans le dur, quand ils n’apparaissent pas à leur meilleur niveau, notamment en début de compétition, ils arrivent à être performants. C’est ce qui me donne envie de les jouer et de les challenger.

Est-ce que vous avez des choses à leur envier ? Leur constance justement ?

C’est vrai qu’ils sont très constants. On l’a été par moment aussi, mais c’est vrai que dernièrement il y a eu la contre-performance en Coupe du Monde, le match nul contre l’Italie à Lille, la défaite en Angleterre cette année. Il y a eu des événements marquants qui ont cassé justement cette série de victoires qu’on avait en 2022 (14, NDLR). Ça a mis de vrais coups d’arrêts. Après, c’est aussi des cycles avec des générations de joueurs qui arrivent, qui partent, qui se blessent.

Et vous personnellement, est-ce que vous avez des choses à envier aux Etzebeth, Snyman, De Jagger ? Ils ont une grande culture des deuxièmes lignes.

Je suis admiratif de ce qu’ils font. Forcément, à mon poste, ce sont quand même des références. Après, des choses à leur envier, pas forcément, parce qu’on n’a pas le même style de jeu. On est très différents sur la culture aussi entre Français et Sud-Africains. Donc je n’ai pas vraiment de choses à leur envier mais en tout cas je suis assez admiratif de ce qu’ils font depuis pas mal d’années.

« Le tennis m’a beaucoup aidé à avoir cette gestuelle »

Ce sont des joueurs assez massifs. Est-ce que vous avez, de votre côté, une certaine balance à avoir entre l’envie d’être puissant comme eux, et le fait de vous déplacer, savoir jouer au ballon ?

Oui, bien sûr, ça a toujours été la réflexion. Il fallait trouver l’équilibre entre ma façon de jouer, ce que j’aime faire, ce que mon métabolisme me permet de faire. On s’est rendu compte que mon poids optimal, c’est 114-115 kg. Je peux être plus massif mais je serais plus lent. Donc moins performant, dans mon style de jeu qui est beaucoup basé sur la vitesse, le timing, l’intervalle. Je ne peux pas être trop lourd. C’est une question d’équilibre.

Et par rapport aux chocs, aux duels, vous n’avez pas de soucis sur le terrain, par rapport à ça ? Quand on voit qu’il y a des joueurs qui sont à 140, 150 kg…

Non, non, c’est un autre profil de joueurs. Je sais que ce que je perds en masse, je le gagne en vitesse. Je n’ai pas fait de calculs pour savoir ce que ça faisait en énergie développée, mais j’équilibre comme ça.

Vous parliez de votre métabolisme, qu’est-ce que vous remarquez par rapport à ça ?

Je sais que j’ai un métabolisme qui brûle très rapidement. Il y a des mecs, ils peuvent faire un bon repas et ils prennent 3 kg sur le week-end. Moi, je peux faire ce bon repas et au contraire, perdre 500 g. C’est donc plutôt l’inverse pour moi, il faut que je mange pour garder mon poids.

Quelle est la différence entre le Thibaud de 2020 et le Thibaud de 2025 ?

Le Thibaud de 2020, il est arrivé avec des grands yeux, un peu de fan presque, parce que tout est arrivé très vite. J’ai basculé très rapidement du rugby amateur à pro. Et du coup avec mon arrivée ici à Toulouse, je me suis retrouvé très vite avec toutes ces stars. J’avais les étoiles pleines des yeux. C’est toujours le cas, mais pas de la même façon aujourd’hui, j’ai acquis un peu d’expérience depuis. J’ai vécu des moments forts, de bons moments, que ce soit en club ou en sélection. J’ai progressé sur mon rugby, je pense, en tant qu’homme aussi. Ça a été cinq belles années.

Votre bagage sur le terrain a évolué aussi ?

Oui. Au début, j’avais des lacunes sur tout ce qui était phases de ruck, conservation du ballon, tout le travail d’un deuxième ligne. J’ai travaillé là-dessus et je pense qu’aujourd’hui, je suis à un niveau correct sur ce domaine. J’ai un panel de plusieurs choses que je peux apporter au club et du coup, je suis content de ma progression.

Vous parliez des rucks, mais on vous voit aussi beaucoup dans le jeu courant. Avec le souvenir, par exemple, de la demi-finale de la saison passée contre Bayonne. Sur l’essai de Romain Ntamack, vous êtes au milieu d’une combinaison avec Juan Cruz Mallia. Ce n’est pas commun pour un deuxième ligne.

Oui, j’essaie d’avoir une palette de plein d’éléments que je peux apporter. C’est comme ça qu’on peut être performant dans le temps. Il m’arrive sur certains matchs d’être bon sur un secteur, mais moins dans les autres. Avoir cette palette, ça me permet de pouvoir tout le temps apporter à l’équipe.

D’où vous vient ce timing balle en main ou dans le domaine aérien ? Vous le travaillez ?

Je pense que ça vient de ma formation de numéro 10. J’ai toujours aimé toucher du ballon, le gérer, le manipuler. C’est bizarre à dire mais le fait que j’ai joué au tennis plus jeune aussi peut-être, ça m’a beaucoup aidé à avoir cette gestuelle à une main du ballon, avec le contrôle de la raquette. Et toucher du ballon au poste d’ouvreur.

« Il a fallu gérer l’arrivée de la notoriété »

Depuis 5 ans, on a l’impression que tout s’est enchaîné de manière linéaire, et sans souci. Est-ce que c’est le cas ?

Non (il sourit). Enfin, de l’extérieur, oui. Avec le recul, oui. Mais il s’est passé plein de choses. Des petites blessures, à intervalles assez réguliers, donc contraignantes qui m’ont amené à moins jouer avec Toulouse. Parfois, j’ai pu faire des meilleurs matchs en équipe de France qu’en club, et ça a été un souci aussi. Donc il y a eu plein de choses à équilibrer et à travailler. C’est vrai que, sur le papier, si on regarde les matchs que j’ai joués, les titres qu’on a gagnés au club, tout s’est bien passé. Mais il y a eu aussi l’arrivée de la notoriété aussi. Je ne suis forcément pas au stade d’Antoine Dupont ou de Thomas Ramos mais au début, ce n’était pas forcément naturel, il a fallu le gérer aussi. Il s’est passé plein de choses.

Il faut se forcer, fendre la carapace un petit peu ?

Il y a peut-être un peu de ça, ce n’est pas tout le temps naturel d’avoir les regards sur soi quand tu marches à droite et à gauche ou quand tu sors d’un match et que tu prends un bain de foule immense. Je le vis très bien et je l’apprécie, mais c’est vrai qu’au début, c’était particulier. Je n’aimais pas trop. Tout ça m’a travaillé aussi.

Vous étiez gêné ?

Non, pas gêné. Oppressé plutôt. Ce n’était pas très agréable. Mais aujourd’hui ce n’est plus le cas.

On évoque beaucoup la santé mentale des joueurs aujourd’hui. Votre coéquipier Emmanuel Meafou a dit il y a quelque temps qu’il avait eu un peu de mal. Qu’est-ce qui peut s’avérer difficile et que les gens ne voient pas ?

Je le disais précédemment, c’est un privilège de faire ce métier, on vit des moments forts. Ça c’est la partie que tout le monde voit. Mais il y a une autre partie, que personne ne voit. D’enchaîner les matchs tous les week-ends, c’est dur physiquement. D’enchaîner et de ne pas avoir de jours de repos, car tous les jours tu es amené à aller au club, c’est parfois fatigant mentalement. La saison est longue, les matchs sont longs, les impacts sont rudes. Tout ça est super prenant. Et la vraie vie en dehors continue, il faut tout concilier, la famille, les relations. Ce n’est pas toujours simple de tout gérer.

Et puis aller sur le terrain à l’entraînement, en plein hiver, ça ne doit pas toujours se faire en un claquement de doigts ?

Si ce n’est que le froid, je ne te rejoins pas mais je me mets à la place des jeunes pères de famille qui doivent quitter très rapidement leur épouse qui vient d’accoucher. Deux jours après, ils sont à l’entraînement, quelques jours après, ils sont en train de jouer un match. C’est dur pour le joueur, pour la femme, pour le petit ou la petite aussi. Il y a plein de choses qu’on ne voit pas forcément et qui ne sont pas toujours simples à manœuvrer.

En même temps, on en parle de plus en plus, mais c’est dur de l’évoquer sans avoir l’impression qu’on se plaint il y a de la retenue quand on l’évoque ?

Oui. C’est vrai qu’on vit des choses folles, on a un bon équilibre de vie, on est facilités sur plein de choses c’est génial. Mais tout ça a un prix et on le met tous les week-ends. Il y a des joueurs qui finissent avec des séquelles physiques aussi. C’est comme dans chaque métier, il y a des avantages et des inconvénients. On a peut-être beaucoup d’avantages, mais aussi beaucoup d’inconvénients.

« R360? J’ai eu la chance de jouer au rugby en Angleterre, en France, en Argentine et de vivre des expériences à l’étranger, c’est quelque chose que j’ai adoré. Ça m’a beaucoup aidé dans mon rugby, dans ma construction de personne. J’ai vécu différentes façons d’aborder le rugby. C’est pour ça que je suis peut-être un peu moins réticent quand on me parle d’un projet comme celui-là. »

En cinq ans depuis votre arrivée au Stade Toulousain, vous avez remporté deux Tournois des 6 Nations, quatre boucliers de Brennus, deux Champions Cup, il n’y a pas une saison sans titre. C’est un retour sur investissement, sur tout votre travail ?

(il sourit) Oui, c’est un peu tout. Bien sûr mon travail, celui du club, de mes coéquipiers. La chance aussi, parfois, sur un rebond, une pénalité, un poteau. Ça se joue à pas grand-chose. Je sais que je suis ici en grande partie grâce à Pierre-Henri Broncan (actuel entraîneur de Brive, NDLR), qui m’a vu jouer quand j’étais aux Wasps, contre Bath. Si je ne l’avais pas rencontré, peut-être que je ne serais jamais venu ici. Donc oui, il y a plein de choses.

On entend beaucoup parler du projet de ligue dissidente, la dénommée « R360 ». Ça n’existe pas à vos yeux ?

Si, ça existe parce que ça fait partie de l’évolution de notre sport. Après, ce n’est pas mon projet aujourd’hui. Ce n’est pas ce vers quoi je souhaite m’engager aujourd’hui. Peut-être que ce sera le cas plus tard. Je ne suis pas contre, mais pas pour l’instant.

Ce n’est pas quelque chose qui est facilement accepté, mais vous pensez qu’à un moment, il faudra peut-être évoluer ?

Peut-être. Est-ce qu’il faut ? Je ne sais pas. J’ai eu la chance de jouer au rugby en Angleterre, en France, en Argentine et de vivre des expériences à l’étranger, c’est quelque chose que j’ai adoré. Ça m’a beaucoup aidé dans mon rugby, dans ma construction de personne. J’ai vécu différentes façons d’aborder le rugby. C’est pour ça que je suis peut-être un peu moins réticent quand on me parle d’un projet comme celui-là. Pour autant, ça ne veut pas dire non plus que dès qu’on m’appelle, j’irai mais je suis assez ouvert sur ce qui peut se proposer.

Le titre de meilleur joueur du monde sera bientôt décerné. C’est difficile de le remporter quand on est deuxième ligne ? Ça n’est arrivé qu’une fois avec le Néo-Zélandais Brodie Retallick, en 2014.

Oui, je pense que c’est plus dur. On est moins amené à être dans la lumière. Donc oui, c’est plus dur de se démarquer.

On ne regrette pas de ne pas concourir à des choses comme ça ? Dans une carrière, ça peut compter.

Ça dépend aussi de pourquoi je fais ce métier et pourquoi j’aime ça. Par exemple, d’avoir mon nom inscrit sur un titre ou quelque chose, c’est super, mais ce n’est pas ça qui me fait forcément vibrer. Ce qui me fait vibrer, c’est de voir d’où je suis parti, de voir où je suis, de voir où j’ai envie d’être. Avec le recul et les années, de voir le chemin que j’ai parcouru, arriver à être la meilleure version de moi-même. Là je me dis : c’est bien. Alors oui, le titre de meilleur joueur du monde, si un jour je peux l’avoir, je serai super content parce que ça aura récompensé ce travail. Mais si j’arrive à être la meilleure version de moi-même, pour moi, ce sera gagné.

Pour finir, est-ce qu’on peut parler de vous, votre vie un peu en dehors du rugby. Il se passe quoi dans la vie de Thibaud Flament ?

Il s’est marié !

Justement, vous utilisez assez les réseaux sociaux. Comment on choisit de montrer une part de sa vie ? Il y a quelqu’un qui gère ça pour vous ?

Non, c’est moi qui gère. C’est comme tout, il y a cette balance à montrer un peu, mais sans vouloir trop montrer non plus pour que ça reste de l’ordre de l’intime. Moi, je prends le parti de montrer une bonne partie de ma vie en dehors parce que ça me fait plaisir de le faire. Je suis heureux de vivre ce que je vis, donc je suis content de le partager. J’essaye de ne pas trop le faire non plus pour ne pas trop saouler les gens non plus.

C’est bien pour les gens aussi de partager les choses avec eux, le public est important pour vous ?

Oui bien sûr le public est important. Et quand on est heureux, c’est cool de l’exprimer sans pour autant être débordant et invasif. Je me sens bien, donc on partage.

Vous parliez de votre mariage, de la vie à côté aussi. On évoquait la balance à avoir tout à l’heure, parce que vous êtes un sportif de haut niveau et que tout est beaucoup centré sur vous. Il faut arriver à avoir un équilibre dans son couple à ce sujet ?

Oui c’est certain. Il y a aussi tout le soutien que chaque joueur a de sa femme, de sa famille, de ses amis, ses proches, ses agents. Tout ça est super important aussi. Et si on parle du couple, il y a un équilibre à trouver, être avec des personnes qui sont beaucoup dans la lumière, et être soit un peu moins dans la lumière, donc il y a des gens qui le vivent plus ou moins bien, je pense. C’est un travail, une approche qu’on a tous les deux.

Il faut savoir laisser le sac de sport à Ernest Wallon, parler d’autre chose, faire autre chose ?

Oui c’est ça.

« Je me suis acheté un télescope, je regarde un peu les étoiles, je kiffe »

Qu’est-ce que vous aimez faire en dehors du rugby ?

Comme tout le monde, j’aime voyager, passer du temps avec les copains. J’aime bien le vin et je me forme un peu actuellement autour. J’aime lire aussi. Puis je m’intéresse pas mal à l’astronomie, ça me plaît. Je me suis acheté un télescope, je regarde un peu les étoiles, je kiffe.

Vous êtes très curieux.

Oui, ça me fait du bien de sortir un peu du rugby. Moi, à la base, je n’ai pas « mangé » les centres de formation, espoirs, pros, tout ça… Je suis arrivé à 23 ans dans le circuit. Donc avant ça, j’étais dans le circuit classique des mecs de mon âge. Et j’aime bien toujours garder un pied là-dedans.

Pour l’astronomie, vous êtes-vous renseigné un peu ?

Oui, un petit peu. Je parle parfois avec Eric Lagadec qui est astrophysicien (enseignant-chercheur, ancien président de la Société française d’astronomie et d’astrophysique, NDLR). Il étudie beaucoup la mort des étoiles. Il a écrit plusieurs best-sellers et fait des spectacles de vulgarisation, même si je n’ai pas encore eu la chance d’y aller. Mais j’ai parlé avec lui, j’ai lu un de ses livres. Et du coup, j’ai acheté le même télescope que lui, un petit télescope d’amateur. On parle un peu de tout ça.

Vous ne regardez pas au hasard dans ce télescope ?

En fait, tout est connecté. Il y a une application, où tu sélectionnes ce que tu veux observer, et ça triangule ta position en fonction de là où t’es, du coup, de ce que tu peux voir dans le ciel. Ensuite, tu programmes le temps de pose, tu ne cliques pas juste sur le bouton et il te montre la galaxie d’Andromède. Il faut le temps qu’il empile les images. Et donc c’est au bout de quelques heures que l’image se définit. Et ça me plaît.

Une manière de s’évader un peu ?

Oui ! Et je trouve ça passionnant de voir à quel point on est petits à l’échelle de l’univers. Ouais, j’aime bien. Ça me plaît (sourire)

Via RMC Sport

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