La Fédération française de rugby a publié un nouveau reportage sur YouTube, levant le voile sur les coulisses de la tournée d’automne. Parmi les séquences les plus marquantes, on y découvre un moment rare : la cérémonie officielle durant laquelle Kalvin Gourgues a reçu sa toute première cape avec le XV de France.

Une scène simple, forte, presque intime

Juste après la victoire face à l’Australie (48-33), les caméras de la FFR ont filmé le groupe France dans le vestiaire. Au milieu des sourires et de la fatigue d’après-match, un temps s’est arrêté pour honorer le jeune centre toulousain.

Dans ce cadre serré, presque solennel, Jean-Marc Lhermet – vice-président de la FFR – a pris la parole pour saluer l’entrée du joueur dans le cercle très fermé des internationaux français.

« Kalvin Gourgues, je trouve que tu es un bel exemple pour tous les jeunes qui arrivent aux portes de l’équipe de France. Tu as eu un parcours compliqué et ce n’était pas gagné de te voir là aujourd’hui », a-t-il rappelé devant le groupe.

Il a ensuite évoqué leur précédente rencontre :

« La dernière fois que je t’ai vu, c’était en Italie, sur le match contre l’Argentine (chez les U20), l’été dernier. Donc c’était il y a peu de temps, et aujourd’hui, tu te retrouves au milieu des grands. »

Un serment, une tradition, un symbole

Comme le veut la tradition, Lhermet a ensuite lu le texte que chaque Bleu doit prononcer lors de sa première cape. Une étape chargée d’histoire, destinée à rappeler que jouer pour la France n’est jamais un détail.

« Par ces promesses, je fais le serment d’être, pour la vie, le serviteur du XV de France et d’honorer sa devise : notre maillot, notre histoire, notre pays. »

Devant ses coéquipiers, Grégory Alldritt – capitaine du soir – s’est avancé pour remettre au jeune centre sa cape numérotée. Un geste simple, mais qui marque officiellement l’entrée de Kalvin Gourgues dans la grande lignée des internationaux français.

Le moment qui scelle tout

Sous les regards des Bleus, le joueur a alors conclu la cérémonie par la phrase rituelle, celle qui inscrit son nom dans l’histoire :

« Moi, Kalvin Gourgues, joueur 1227, je le promets. »

Un instant court, mais lourd de sens pour un joueur propulsé en quelques mois du Mondial U20 aux test-matches de novembre.