Les magnifiques propos d’Olivier Roumat sur son fils Alexandre, à l’approche de la demi-finale Européenne contre l’UBB
Les magnifiques propos d’Olivier Roumat sur son fils Alexandre, à l’approche de la demi-finale Européenne contre l’UBB
Le samedi 3 mai 2025 à 11:33 par David Demri
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Dimanche à Bordeaux, Alexandre Roumat disputera une demi-finale européenne attendue, sous les yeux attentifs d’un spectateur de choix : son père, Alexandre Roumat senior, ancien international et figure du rugby hexagonal.
Abonné fidèle au Wallon, il suit les exploits de son fils avec fierté.
Il s’est confié via La Dépêche :
« Je viens parce que c’est un des rares moyens de voir mon fils », explique-t-il, soulignant leurs rares retrouvailles à Hossegor.
Pour le père, chaque rencontre ravive aussi des souvenirs :
« Il m’a vu lever le Bouclier en 2002 avec Biarritz. Il avait 5 ans ».
Si les peluches d’époque ont disparu, l’esprit de compétition, lui, est resté intact :
« Depuis tout petit, on a toujours eu cette relation de challenge », confie-t-il, relatant les défis sportifs familiaux allant du basket au golf, où le fils a fini par dominer : « Il me met 50 mètres, ça me rend fou. Et en plus il me branche ! »
À 24 ans, Alexandre Roumat a déjà conquis des titres majeurs et dépassé certaines étapes franchies par son père : « La Coupe d’Europe, je ne l’ai pas gagnée, lui oui ».
Leur duel amical se poursuit même sur le terrain international :
« Quand il a battu les Blacks en novembre, ne vous inquiétez pas, il a su me le dire », sourit le père, avant de glisser un nouveau défi : « Maintenant, quand tu auras battu les Boks, tu pourras parler ».
Pourtant, au départ, pas question d’imposer le rugby au jeune Alexandre : « Je voulais simplement que ce soit lui qui décide », raconte l’ancien troisième ligne, qui l’a vu s’épanouir d’abord en pelote basque.
Mais très vite, les qualités essentielles ont émergé :
« Il a toujours été adroit […] Mais à ce jeu, ce sont le combat et les bases qui comptent ».
La relation père-fils s’est consolidée sur des bases solides :
« Alexandre est quelqu’un de très réfléchi […] Il a cet amour pour le rugby qui me fait plaisir ».
L’altruisme est selon lui la marque de fabrique du numéro 8 stadiste :
« Ce n’est pas un joueur qui va tirer la couverture à lui. Et c’est pour ça que partout où il est passé, il a laissé un très bon souvenir ».
Depuis son arrivée à Toulouse, Roumat a pris de l’épaisseur, physiquement et mentalement :
« Le palier qu’il a franchi, c’est d’avoir joué dans cette équipe, de s’être imposé dans le groupe ».
Pour durer, il a misé sur la rigueur :
« Il a une très bonne hygiène de vie […] Il aime bien qu’on lui dise exactement ce qu’on attend de lui ».
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Un père qui ascence son fils quoi de plus naturel, il a certainement participé à l’épanouissement d’Alexandre qui est dans la lignée de son père et je lui souhaite la même carrière, en tant que Toulonnais j’apprécie ce style de joueur combatif, bonne chance pour demain et comme on dit que le meilleur gagne.
D’accord avec Georges, mais, si possible, qu’il apprenne à ne pas êtres hors jeu sur les mauls….
je me souviens de cette soiree festive a Hossegor avec la Roume et quelques potes , il etait inquiet le terme de grossesse de son epouse se rapprochait , il lui tardait que ca arrive …ca nous rajeunit pas tout ca !!…
« Son père Alexandre senior » désolé je ne comprend pas. Olivier, le père. Alexandre, le fils. Non?