Le week-end dernier, le Stade-Toulousain a étrillé le Castres Olympique à l’occasion de la 22ème journée du Top 14.

Au cours de cette rencontre, le Top 14 a pu découvrir le jeune demi-de-mêlée Toulousain Simon Daroque.

Auteur d’une prestation XXL pour sa première avec l’équipe première, Simon Daroque a impressionné.

L’occasion pour le technicien Xavier Garbajosa de revenir, via Midi Olympique, sur la formation Toulousaine.

A lire ci-dessous :

« Je voudrais mettre en lumière la performance du jeune Simon Daroque, demi de mêlée du Stade toulousain, pour ce qu’elle représente de la formation de son club et de ses succès. La formation a toujours été le cœur du réacteur sportif des Toulousains, c’est vrai depuis des dizaines d’années et ça l’est encore plus maintenant, avec la multiplication des matchs et leur intensité toujours plus élevée.

Alors, on peut s’étonner des performances de tous ces gamins, sitôt qu’ils sont lancés dans le grand bain du Top 14, mais cela ne tient en rien d’un hasard. Quand Simon Daroque performe, si jeune (19 ans), ou quand un de ses coéquipiers des Espoirs fait un bon match dès ses débuts en professionnel, il faut comprendre qu’il y a plusieurs années de travail, en amont. Un énorme travail de l’ombre, un accompagnement vers la performance que le grand public ne voit pas, mais qui se révèle diablement efficace.

Mettre des gamins sur le terrain quand il y a deux blessés au poste, c’est facile, tout le monde peut le faire. Comment faire en sorte qu’ils soient immédiatement performants, même dans des matchs à pression ? C’est tout le travail de Sam Lacombe (référent de la catégorie Espoirs et entraîneur du centre de formation). Il joue un rôle essentiel dans ce processus. Dans leur parcours, ces jeunes disposent de tous les outils du haut niveau, que ce soit pour la technique individuelle, la préparation physique ou l’approche mentale de leur sport.

Sur tous ces aspects, ils bénéficient d’un programme individuel de performance avec des étapes à valider, que ce soit sur la consolidation de leur « super-pouvoir » ou leurs points d’amélioration identifiés. Et cela touche l’être humain dans sa globalité : le joueur de rugby mais aussi l’homme en formation, que le club accompagne. Un meilleur homme fera toujours un meilleur joueur. »