Les mesures fortes prises par l’USAP pour mettre un terme aux dérapages en tribunes !
Les mesures fortes prises par l’USAP pour mettre un terme aux dérapages en tribunes !
Le mardi 23 septembre 2025 à 14:28 par David Demri
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Deux jours après les débordements survenus samedi lors de la rencontre entre l’USAP et le Racing 92, le président catalan François Rivière a annoncé une série de mesures fortes pour protéger le club et responsabiliser ses supporters.
Ce-dernier s’est longuement confié via L’Indépendant pour présenter de nombreuses mesures pour mettre fin à ces dérapages récurrents.
Interdictions et restrictions au pesage
La décision la plus marquante concerne l’interdiction de consommer de la bière dans la tribune du pesage, en dehors de l’avant-match et de la mi-temps. « Cela nécessitera du personnel supplémentaire pour contrôler, mais il le faut », a-t-il expliqué dans L’Indépendant.
Le président envisage également de limiter l’accès au pesage aux seuls abonnés, réduisant sa capacité de 1 500 à 500 spectateurs. « Ce n’est pas une décision contre nos supporters, mais une protection du club et de son institution », insiste-t-il, rappelant que 99 % du public se comporte de manière irréprochable.
Exclusions et pédagogie
Les supporters identifiés par vidéosurveillance comme auteurs d’incivilités seront bannis jusqu’à la fin de la saison. « Tout spectateur identifié sera exclu du stade jusqu’à la fin de la saison, car il ne peut pas y avoir d’impunité dans une enceinte sportive », prévient Rivière.
Mais le président mise aussi sur la pédagogie : « Expliquer, responsabiliser et éduquer », en rencontrant notamment les présidents des Penyes, afin de rappeler les valeurs du rugby : respect, convivialité et esprit familial.
Un coût financier lourd
Rivière alerte aussi sur l’impact économique de tels incidents : un match délocalisé représente près de 200 000 € de pertes pour l’USAP. « Les supporters qui provoquent ces incidents ne se rendent pas compte qu’ils fragilisent leur club. À force, cela peut mal se terminer », avertit-il, allant jusqu’à évoquer un possible départ de la présidence.
Vers une délocalisation ?
La réception du Stade Français, le 4 octobre, devrait bien se tenir à Aimé-Giral, mais celle de Bordeaux-Bègles (18 octobre) pourrait être délocalisée, à Béziers ou en Espagne. « Oui, il y a un gars qui a escaladé, mais on l’a tout de suite remis à la police, basta. Ensuite, ils ont jeté un peu de bière, qui n’a heureusement touché personne. Mais ça, c’est beaucoup plus grave et, moi, en tant que président, je dois réagir », conclut Rivière.
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Et la LNR ???