Le troisième ligne du Rugby Club Toulonnais, Charles Ollivon n’a pas disputé la moindre rencontre officielle avec le club Varois cette saison en raison d’une blessure contractée lors du match amical de pré-saison contre Lyon.

C’est une blessure très complexe dont a été victime l’international Français.

Dans les colonnes du quotidien L’équipe, Charles Ollivon a accepté de revenir sur cette période très délicate de sa carrière. Extrait:

« Je pourrais écrire un livre. Forcément, j’ai perdu physiquement. À un moment donné, quand je cherchais une solution, je ne m’entretenais plus. Aujourd’hui, ça va très bien. Je suis revenu au club depuis un mois pour attaquer la rééducation. Voilà, ça va enfin très bien. »

Dans un premier temps, le joueur Toulonnais avoue avoir contracté une blessure que seuls les accidentés de la routes sont censés avoir, après un très violent choc. Extrait:

« Il m’est arrivé un truc assez rare et, dans ces cas-là, c’est assez long et compliqué pour avoir des réponses concrètes au niveau médical, et du coup, il a fallu se battre pour trouver des solutions. Voilà pourquoi je dis « enfin». Il n’y a pas tellement d’explications. Ça aurait pu arriver à d’autres personnes. Je ne vais pas entrer dans les détails, mais une fracture de l’omoplate, ça n’arrive jamais. Quand je dis que c’est très rare, je pèse mes mots. On retrouve ce genre de blessure chez les accidentés de la route, les motards, sur des chocs ultra-violents. Moi, ce n’était pas un grand choc… »

Charles Ollivon explique ensuite pourquoi le staff médical a mis du temps à le soigner. Extrait:

« Je me suis blessé mi-avril, contre Castres. On a fait un protocole, sans opérer. J’ai pris quatre mois de repos alors qu’à la base, une consolidation osseuse, c’est deux mois… J’ai repris contre le LOU en amical, le 17 août, et me suis re-blessé. Il se trouve que ma première fracture n’avait pas été consolidée. Je n’aurais jamais dû rejouer, mais ce n’est de la faute de personne. J’aurais attendu six mois, ç’aurait été pareil. Je n’étais pas prêt et je ne le savais pas. »

C’est alors grâce au chirurgien Monsieur Bellumore que le bout du tunnel approche pour Charles Ollivon. Après deux lourdes opérations consécutives, il peut enfin à nouveau penser au rugby. Extrait:

« On m’a opéré en deux temps, mais je n’entrerai pas dans les détails. Je suis resté à la clinique, à Muret, pendant huit jours. J’ai eu deux anesthésies générales. Ç’a été très lourd. À un cas exceptionnel comme celui-là, il a fallu réagir en conséquence, grâce au travail de mon chirurgien, M. Bellumore, à Muret. Il a pris mon problème… je ne sais pas comment dire. Il a vraiment voulu me guérir, avec conviction. On a pris du temps entre la décision de faire le geste chirurgical et l’opération. C’est pour ça que je vous disais, en fin d’année 2017, que je ne connaissais pas la date de l’opération. C’était vrai ! »