A la 68e minute, Bakkies Botha, le Springbok, a remplacé un Simon Shaw plutôt à son avantage. Il faut croire que ce poste de deuxième ligne était inspirant puisque le Sud-Africain a évolué au même niveau que l’Anglais. Auteur d’un premier plaquage appuyé, il a ensuite ralenti une sortie de balle biarrote en mettant toute sa masse physique au cœur du regroupement.

« Les circonstances du match étaient particulières. Avec la pluie et la boue, le match s’est résumé à une succession de mêlées, de touches et du jeu au pied, mais c’est bon. C’est le type de rugby que j’aime !», a-t-il expliqué après coup.

« Mon pied est à 100 % »

« Au moins, Bakkies, on le voit. Il secoue le cocotier dans les rucks et même s’il n’a joué que douze minutes, tu sens qu’il y a de la présence et un autre niveau. Lui, il compte pour un», analysait Bernard Laporte après la rencontre.

Malgré la défaite, Bakkies Botha affichait un large sourire au moment de commenter son retour sur un terrain trois mois après son dernier match (le 17 septembre, victoire en Coupe du monde face aux Fidji, 49-3) : « C’est incroyable de rejouer, ne serait-ce que quinze minutes et de faire partie du jeu. Je ne ressens plus aucune douleur à mon talon d’Achille. Mon pied est à 100%. Je suis très content des trois mois de convalescence et d’être à Toulon. Désormais, j’ai juste besoin d’avoir plus de temps de jeu et pour retrouver le rythme en match.»

Il en trouvera probablement du côté de Clermont, dimanche soir, où le RCT devra montrer un tout autre visage pour espérer quelque chose de positif. « Il faut tirer les leçons de ce match difficile pour nous et se resserrer. Nous devrons donner le meilleur de nous-mêmes pour espérer faire un résultat là-bas», avance Bakkies.

Rien de neuf sous le soleil mais du nouveau au cœur du pack rouge et noir. L’un des meilleurs et des plus impressionnants deuxième ligne de la planète a pris place en Top 14. Et il compte bien marquer les esprits et les corps de ses adversaires. Rendez-vous est pris.

Source: varmatin.com