L’ailier international Anglais du Rugby Club Toulonnais, Chris Ashton s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique Magazine pour évoquer son arrivée sur les bords de la Rade l’été dernier en provenance des Saracens.

Ce-dernier a notamment expliqué ne pas du tout regretter son choix. Il se sent très heureux au sein du club Varois. Une seule chose le chagrine: le café français. Extrait:

« Le joueur et l’homme que je suis aiment Toulon, le RCT et cette nouvelle vie. Je suis heureux. J’ai découvert une nouvelle culture, une nouvelle langue, de nouvelles villes, de nouveaux joueurs. Je me suis fait de nouveaux amis. La seule chose qui m’est insupportable en France, c’est votre café. Il est ignoble. Beaucoup trop amer. Mais je prends sur moi et je me fais envoyer du bon café anglais (rires). Plus sérieusement, après huit mois, je suis ravi d’avoir pris cette décision. Je prends du bon temps et je ne regrette pas du tout ce choix de carrière. »

L’ailier Anglais enchaîne: selon lui, jouer pour le Rugby Club Toulonnais était indispensable dans sa carrière. Il précise d’ailleurs avoir découvert le Stade Mayol en 2008, avec Northampton. Extrait:

« Quel passionné de ce sport ne rêve pas de jouer pour Toulon ? Comme je suis viscéralement amoureux du rugby, je ne pouvais pas envisager de ne pas jouer pour le RCT un jour dans ma vie. Sans pouvoir l’expliquer, j’ai toujours voulu découvrir ce club, Mayol, ses supporters et cet environnement… Peut-être parce que l’un de mes premiers souvenirs de XV était un match de Challenge Cup avec Northampton à Mayol, en 2008. J’avais envie de revenir. Je n’ai pas eu l’occasion de le faire en qualité d’adversaire, j’ai donc choisi de le faire en Toulonnais (sourire). »

Pour conclure, Chris Ashton explique la raison pour laquelle il a privilégié une venue en France plutôt qu’en Irlande ou en Ecosse. Extrait:

« La culture rugby est aussi développée qu’en Écosse ou en Irlande, mais le soleil, il n’est présent qu’en France. Demandez à n’importe quel Anglais ce qu’il aimerait importer de France, il vous répondra le soleil. C’est d’autant plus vrai à Toulon (sourire). Comme lors de mon départ de Wigan pour Northampton, j’ai pris conscience qu’une carrière de rugbyman est courte et qu’il est important d’en profiter et de voyager tant qu’elle nous en offre l’opportunité. La France m’intriguait, j’ai donc signé à Toulon. »