Le Racing Metro 92 s’est lourdement incliné ce vendredi soir face au RCT pour le compte de la deuxième journée du TOP 14. Face à des Varois ultra-réalistes et très entreprenants, les hommes du duo Travers-Labit n’ont pas su relever le défi imposé par les champions d’Europe, encaissant cinq essais pour un score de 41 à 14. 

On leur avait promis l’enfer, il a bien eu lieu. Le mythe de Mayol a été une fois de plus respecté avec son lot de Pilou Pilou – Arghhh – Ouhhh… Dans une ambiance surchauffée, les Franciliens ont fait bonne figure une mi-temps durant. Emmenés par Matadigo et Szarzewski très en vue, les hommes du duo Travers-Labit ont tenu tête aux champions d’Europe avant de se laisser dépasser par la furia toulonnaise lors du second acte.

Tout s’est peut-etre finalement joué sur une décision du corps arbitral à la 18ème minute. Toulon menait alors 7 à 3 grâce à un essai de Smith dès l’entame. Un bel enchainement des Ciel et Blanc envoyait alors Masi Matadigo derrière la ligne d’en-but, mais après de longues minutes de réflexion, l’essai francilien était finalement refusé. Un essai qui aurait permis au Racing de prendre la tête au score. Au lieu de cela, les hommes du duo Travers-Labit accusaient un retard de sept points à la mi-temps, malgré deux pénalités de Jonathan Sexton (13-6). Contre le vent en seconde période, le Racing n’allait jamais parvenir à combler son retard. Au contraire, Toulon, déjà en place, profitait du manque de cohésion des franciliens pour un festival offensif. Un hourra-rugby ponctué par quatre nouveaux essais de Tillous Borde (47′), Suta (53′), Giteau (60′) et Smith (65′). L’essai à la 80ème minute de Virgile Lacombe venait ponctuer une fin de match mieux maitrisée mais qui n’enlevait rien à la domination toulonnaise tout au long du second acte.

Les Racingmen le savaient : avec une effectif remanié et une nouvelle organisation, la mayonnaise prendrait du temps à prendre.  Aujourd’hui, ils ont plutôt connu la Mayolaise. Mais demain, nuls doutes que des jours meilleurs se profileront. Le temps, et le travail feront le reste…

Source: racing-metro92.com