Les révélations de Laurent Labit sur son arrivée à l’USAP : Il dévoile tout ce qui va changer !
Les révélations de Laurent Labit sur son arrivée à l’USAP : Il dévoile tout ce qui va changer !
Le mercredi 12 novembre 2025 à 23:12 par David Demri
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Le manager de l’USAP, Laurent Labit s’est longuement confié, ce mercredi en conférence de presse, sur son arrivée à Perpignan.
Il explique via L’équipe que tout s’est fait très vite et qu’il a débuté son travail avec le groupe ce mardi. Extrait:
Tout s’est fait très vite, j’ai été très bien accueilli. Il s’est passé beaucoup de choses… On a bien travaillé avec le nouveau staff la semaine dernière, quand les joueurs étaient en vacances. On les a retrouvés hier (mardi) et j’ai été agréablement surpris de l’investissement et du niveau. Il y a beaucoup d’espoir et de satisfactions sur ce début de projet.
La condition pour qu’il signe à Perpignan ? Que le groupe Catalan soit déterminé à repartir de l’avant pour se sauver. Extrait:
Ce qui m’a fait hésiter, et je voulais en parler clairement avec le président, le staff, les leaders, le capitaine, c’était de savoir si l’équipe était résignée. Si je l’avais senti, je pense que je serais resté dans mon canapé quelques mois de plus. J’ai très vite senti en venant ici qu’il y avait quelque chose et que l’ambition était toujours là. J’en ai parlé avec Franck (Azéma, l’ancien manager) et d’autres anciens passés par le club comme Christian Lanta. J’ai été rassuré dans ce sens. Il n’y a plus d’hésitation car c’est un club mythique, historique.
On sait en tout cas que quand on joue à Perpignan, on n’est pas quinze sur le terrain, mais on est seize. Je crois que ça peut faire la différence à un moment, à condition que les quinze qui sont sur le terrain se mettent au niveau des gens qui sont dans les tribunes pour les pousser. C’est pour ça que je voulais en discuter clairement avec le président d’abord, avec les gens du club, avec le staff et aussi avec les joueurs, les capitaines et les leaders. Si on m’avait dit ou que j’avais senti que tout le monde était résigné, je pense que je serais resté dans mon canapé quelques mois de plus. J’ai très vite senti en venant ici qu’il y avait quelque chose et qu’au contraire, l’ambition était toujours là. J’ai parlé aussi avec Franck Azéma, avec Christian Lanta, avec des gens qui sont passés au club. J’ai été rassuré dans ce sens et aussi poussé à y venir, aidé par tous ces gens-là.
Je reviens et je viens d’un club où le rugby est le rugby. Comme j’ai été élevé, comme j’ai grandi dans des clubs et dans des villes partout où tu vas. On te parle de l’USAP et ça, c’est aussi ce que je voulais, que je recherchais. À Paris, j’ai passé entre le Racing, le Stade français et l’équipe de France, quasiment 15 ans. Ça permet de faire des choses, mais c’est vrai qu’à un moment, tu as envie de vivre avec la passion des gens. Même si on sait que parfois, elle peut déborder comme on l’a vu. Mais voilà, on sait en tout cas que quand on joue à Perpignan, on n’est pas 15 sur le terrain, mais on est 16. Et ça, je crois que ça peut faire la différence à un moment, à condition que les 15 qui sont sur le terrain se mettent au niveau des gens qui sont dans les tribunes pour les pousser.
Laurent Labit affirme être conscient de la situation de l’USAP et va tout faire pour redresser la barre très rapidement. Extrait:
La réflexion a été rapide. Le défi, on le connaît, le challenge est immense. On a ce match contre Montpellier à Béziers qui nous attend et on n’ira pas se chercher d’excuses. Je sais qu’on est 14e, neuf matches, neuf défaites, un point. Ce qui nous intéresse maintenant, c’est ce qu’on a devant nous. On a un besoin urgent de gagner, on l’a évoqué avec les joueurs dès les premières minutes de la première réunion, on doit travailler pour ça. Ce match doit être notre seul objectif sur le court terme, à savoir gagner notre premier match de la saison.
Il veut très rapidement que l’USAP remporte sa première victoire de la saison et quitte la dernière place du Top 14, si possible fin janvier. Extrait:
J’ai dit aux joueurs que le court terme, encore une fois, c’est Montpellier, où on se doit d’aller chercher une première victoire très rapidement. Pour confirmer d’abord ce match à Pau, qui, pour moi, marque le début de la saison (avec un point de bonus défensif, le premier de la saison). Les joueurs y ont lancé la saison, avec de la fierté, de l’engagement. Après Montpellier on a comme objectif d’avoir quitté la dernière place fin janvier. Ça va passer par des victoires et bien sûr par ce match du 24 janvier contre Montauban. Et ensuite, on regardera ce qui se passe au-dessus de nos têtes car ce Championnat est terrible et d’autres équipes peuvent connaître des mauvaises séries.
Il explique ensuite sa décision de recruter Nicolas Nadau et Joe Worsley. Extrait:
Je cogitais en vue d’un futur projet et je réfléchissais à la constitution d’un staff et j’avais déjà discuté avec eux. Joe, libéré par Brive, était disponible depuis le début de la saison. Nicolas (Nadau, écarté de Grenoble, en Pro D2, début octobre), je l’avais déjà en tête pour le faire venir au Stade Français. Ce sont des techniciens avec qui j’ai déjà discuté depuis quelques mois. L’avantage avec Nicolas (Nadau), c’est qu’il avait déjà entraîné avec Mathieu Cidre (l’entraîneur des avants) à Carcassonne pendant deux ans. Les connexions vont plus vite pour travailler et ça s’est vu dès la semaine dernière.
Prochainement, Laurent Labit nommera ses leaders et son capitaine. Extrait:
Oui, j’ai vu les leaders, bien entendu, comme je l’ai dit la semaine dernière, c’était important. On a rediscuté avec eux en ce début de semaine. Là aussi, on a besoin d’investir dans cette mission de huit mois pour l’urgence du club, des joueurs sur les rôles de leaders. Sur le capitanat aussi, il y aura des joueurs qui vont être nommés. Bien sûr que le jeu est important, mais il y a surtout la mentalité, la fierté, l’état d’esprit qu’on doit avoir.
Encore une fois, si on veut vraiment bénéficier de la passion qu’il y a ici et de ce qu’on peut connaître, il faut que, comme je l’ai dit, les gens qui sont assis dans les gradins ou debout la plupart du temps, ils s’y retrouvent sur le terrain. Après, même s’ils sont passionnés, ils sont conscients qu’on ne peut pas gagner tous les matchs, mais il y a la façon de perdre les matchs et ça, c’est ce qui va nous importer le plus.
Il explique ensuite pourquoi cet effectif – pourtant expérimenté – n’arrive pas à gagner un match depuis le début de la saison. Extrait:
Le sport de haut niveau et le rugby aujourd’hui, c’est très fragile. C’est-à-dire que, justement, à un moment, quand tu te laisses bercer, tu rentres dans le centre d’entraînement qui est nouveau. Pendant des années, ils ont travaillé, c’est vrai, dans la difficulté, les conditions de travail. Là, tu rentres dans un centre tout neuf, on te dit que tu as le meilleur effectif qu’il n’y a jamais eu. Et puis, à un moment, tu oublies un peu que le rugby, c’est aussi de la dureté.
Il faut les conditions, mais il ne faut pas perdre de vue que ça reste le rugby et ça reste le top 14. Donc, il faut trouver un juste milieu. Et après, pourquoi ça ne marche pas ? Des fois, les planètes ne s’alignent pas et tu as des blessés, tu as un match que tu as raté. Et on sait que ce championnat est impitoyable et la spirale peut être négative sur tous les aspects.
Questionné sur Posolo Tuilagi, Laurent Labit affirme en attendre beaucoup de sa part. Extrait:
Quand il est à son niveau et je crois qu’il est à 70 % de ce qu’il peut faire, c’est un joueur à part. Mais Posolo, comme d’autres joueurs, ont des choses à montrer. Après, je pense qu’il y a beaucoup de joueurs qui aujourd’hui, encore sous le maillot de l’USAP, n’ont pas été à leur meilleur niveau. Donc c’est vrai pour Posolo, comme pour d’autres. Et on attend de ces joueurs-là, qu’ils soient la meilleure version d’eux-mêmes. Et je pense, comme je l’ai dit, depuis deux jours, quand je vois effectivement l’effectif, la qualité des joueurs, le physique des joueurs, qu’il n’y a pas matière à être inquiet.
Il est également conscient que l’USAP possède une infirmerie bien remplie. Extrait:
Ça, c’est la même chose pour tout le monde, la même règle. Il y a 25 ans que je suis entraîneur et manager. Les histoires de doublon, de sélection, on les a. On a 9 joueurs en sélection, on a 13 blessés. Quand le président m’a présenté le projet, j’avais les chiffres et je savais ça. Il y a des jeunes joueurs. Je suis persuadé que les 23 joueurs de l’USAP qui seront face à Montpellier, ils seront pour les bonnes raisons que je viens d’évoquer. Je pense qu’on a assez cherché ou trouvé d’excuses aujourd’hui. Il faut regarder devant. Il reste 17 matchs. Il y a 85 points à aller chercher. Il y a 85 points qui seront distribués. On en a 6 de retard sur Montauban. Et on en a 17 sur le 12ème.
Pour conclure, il indique que la routine d’entraînement va être modifiée. Extrait:
Déjà, on a changé le format sur les jours d’entraînement. On va aussi forcément, après le constat que l’on a fait après neuf journées du jeu de l’USAP et du jeu du top 14 aussi, amener des points qu’on espère en amélioration dans notre jeu. Ce que l’on travaille avec les joueurs depuis deux jours, on va le mettre en pratique demain. Demain, qui est une journée très importante pour nous. On fait un entraînement en opposition avec des espoirs. Je crois que c’est important aussi pour le club de travailler ensemble et de travailler en commun.
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Super discours !…. Ca ne devrait pas rigoler tous les jours , je crois !.. C ce qu’il fallait pour l’USAP .. Je pense que Laurent Labit peut être est rester à court terme , l’homme de la pleine situation.