Les images diluviennes de Mayol, dimanche soir, resteront dans les mémoires. Si Toulonnais et Rochelais ont très vite convenu qu’il était impossible de disputer la rencontre dans de telles conditions, les deux camps espéraient au moins un report rapide, dès le lendemain. Un souhait vite balayé par l’état de la pelouse.

Une demande commune des deux staffs

À l’issue de l’interminable attente dans les vestiaires, Pierre Mignoni et Ronan O’Gara se sont accordés avec l’arbitre Jérémy Rozier : impossible de jouer.

Mais dès cet instant, Toulonnais et Maritimes ont demandé à la Ligue nationale de rugby une reprogrammation dès le lundi soir, ce que permet l’article 2020.2 du règlement : « Priorité est donnée au décalage du match au sein du même week-end que le match initialement programmé, sur le stade initialement prévu, si les éléments du dossier le permettent. »

127 mm de pluie, terrain impraticable

Le plan a rapidement été abandonné. Avec 127 mm de pluie tombés sur Toulon, dont 90 mm en une seule heure, la pelouse de Mayol était déjà saturée. Les jardiniers du stade ont prévenu sans détour : elle ne serait pas praticable dans les 24 heures, même en cas d’accalmie.

L’idée d’un report express a donc été abandonnée, laissant place à la recherche d’une nouvelle date dans un calendrier déjà ultra-chargé.

Une nuit compliquée pour les Rochelais

Pour les visiteurs, la soirée ne s’est pas arrêtée là. Initialement prévus pour rentrer en avion dès dimanche soir, les Maritimes ont dû improviser et trouver refuge dans un hôtel toulonnais comme l’explique Midi Olympique.

Ce n’est qu’en fin de matinée, lundi, que la délégation a pu rejoindre La Rochelle.

Une péripétie qui rogne un peu plus le temps de récupération avant la réception de Perpignan, samedi, à Marcel-Deflandre.

Du côté du club, on s’est contenté d’un constat lapidaire : « Rien à dire de particulier par rapport au report. C’est un cas de force majeure. »