Les Springboks prêts à tout écraser sur leur passage : Des consultants sont très impressionnés par les Sud-Africains !

Les Springboks prêts à tout écraser sur leur passage : Des consultants sont très impressionnés par les Sud-Africains !

Le mercredi 23 juillet 2025 à 23:05 par David Demri

4 Commentaires

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Le rugby mondial a-t-il une nouvelle référence absolue ? En ce mois de juillet, les Springboks ont envoyé un message limpide : ils sont prêts à écraser tout sur leur passage.

Non contents de signer un sans-faute lors de leur série estivale, les Sud-Africains ont surtout ébloui par la qualité de leur jeu et la profondeur impressionnante de leur effectif.

Quatre matchs, quatre démonstrations

Il y a des chiffres qui parlent d’eux-mêmes. Vainqueurs 54-7 des Barbarians pour ouvrir la saison, les Boks ont ensuite balayé l’Italie sur deux confrontations en cumulant 87 points contre 24 – dont 24 lors du premier test, les Italiens ayant été totalement réduits au silence lors du second. Pour conclure, ils ont étrillé la Géorgie 55 à 10, clôturant une tournée parfaitement maîtrisée.

Plus que les écarts au score, c’est la manière qui interpelle. Sept nouveaux capés ont été lancés, et l’équipe, quelle que soit sa composition, a gardé la même intensité, la même rigueur et la même capacité à broyer l’adversaire.

Une domination défensive inédite

L’ancien All Black James Parsons a pris la parole dans l’émission Aotearoa Rugby Pod pour décomposer les secrets de cette supériorité. Pour lui, la clé est défensive, et les chiffres sont sans appel :

« J’ai cherché des éléments nouveaux, quelque chose de différent. Et si on compare avec les autres nations, leurs statistiques en matière de plaquages dominants sont largement au-dessus. Ils atteignent 15 % de plaquages dominants, ce qui est énorme. Pour les Lions britanniques, les Wallabies, les All Blacks ou même les Français ce week-end, c’est en dessous de 3 %. Quinze pour cent, c’est cinq fois plus ! Même s’ils ne sont pas toujours à 15 %, sur les trois derniers tests, ils tournent entre 10 et 15 %. »

« C’est la base de leur jeu. Ça donne une plateforme idéale à leurs meneurs de jeu. Même s’ils ne récupèrent pas le ballon, ils repoussent tellement leurs adversaires qu’ils les empêchent de jouer au pied dans de bonnes conditions. La Géorgie n’a eu que 14 % de ballons très rapides. C’est rédhibitoire. Impossible de gagner un match à ce rythme – même pas en club ! »

Un effectif en or

Parsons n’a pas tari d’éloges sur la richesse du groupe :

« J’ai l’impression qu’ils ont des options à chaque poste. Franchement, leur effectif est riche et sûr de lui, plus que n’importe quelle autre équipe en ce moment. Peu importe qui est aligné, le niveau reste incroyable », confiait-il, avec humour, en reconnaissant former avec ses collègues une véritable « équipe de pom-pom boys pour les Boks ».

« Leur prestation défensive ce week-end m’a encore plus impressionné. Et si on élargit la perspective : les turnovers, la fatigue accumulée chez l’adversaire, tout ça profite à leurs organisateurs de jeu. Ils ont toujours une longueur d’avance. La pression défensive qu’ils exercent est incroyable. Franchement, c’est difficile de leur trouver le moindre défaut en ce moment. »

Un bémol avant le vrai test

Face à tant d’euphorie, Bryn Hall, ancien demi de mêlée des Crusaders, a tenu à relativiser. Il a pointé la faiblesse relative des adversaires affrontés : ni l’Italie ni la Géorgie ne font partie du gratin mondial, et les Barbarians n’étaient pas dans leur configuration la plus compétitive.

Prochain rendez-vous : les Wallabies à Johannesburg

Le 16 août, les Sud-Africains accueilleront l’Australie pour leur entrée dans le Rugby Championship. Ce sera le premier vrai test de cette saison, l’occasion de vérifier si cette impression de rouleau compresseur est appelée à durer.

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4 Commentaires

  1. Flowrian 24 juillet 2025 at 13h- Répondre

    L’italie sont loin d’être des poussins, on n’est jamais serins quand on les affronte lors du VI nations.

    • Don Juan 24 juillet 2025 at 13h- Répondre

      Il suffit de faire un bon régime d’antilope aux hormones. Apres on en reparle. Mais que fous Galthier ?

  2. bibou83 24 juillet 2025 at 16h- Répondre

    il suffit de regarder leurs densités physiques et leurs musculatures pour comprendre qu’il y a un truc qui cloche

  3. Bougnatix 24 juillet 2025 at 18h- Répondre

    En plus , quand tu vois jouer leur U20 champion du monde , ils ont vraiment une belle relève , plus qualitative et quantitative que les Blacks , en tout cas sur ce que j’ai vu de la coupe du monde U20 …Attention , on est pas mal non plus.