Les Springboks sont remontés comme des coucous : Le match contre les Wallabies s’annonce fou !
Les Springboks sont remontés comme des coucous : Le match contre les Wallabies s’annonce fou !
Le mercredi 20 août 2025 à 16:23 par David Demri
1 Commentaire
Publicité
Le week-end dernier, Ellis Park a été le théâtre d’un scénario inimaginable. Alors qu’ils menaient 22-0 après vingt minutes, les Springboks ont fini par s’écrouler et encaisser un impitoyable 38-0 en soixante minutes.
Résultat : une humiliation historique, scellée par une victoire australienne 22-38. Une gifle qui a laissé des traces.
En conférence, Rassie Erasmus a tenu un discours lucide et sans faux-semblant.
« Nous devons corriger nos erreurs. Nous avons déçu le pays la semaine dernière. Cette rencontre est essentielle pour relancer notre compétition », a reconnu le sélectionneur, avant le choc retour programmé ce samedi 23 août au Cap.
Si les chiffres plaident pour les Boks – sept victoires sur huit réceptions des Wallabies depuis 1992 – Erasmus a refusé de s’y réfugier :
« Les statistiques ne comptent pas, l’Australie l’a montré la semaine dernière. Ce sera une grosse bataille, et nous devons tout donner jusqu’au coup de sifflet final. On sait que ce sera un match d’usure. La semaine dernière, nous n’avons pas d’excuses : ils nous ont battus. Mais nous savons ce que nous avons mal fait et nous allons le corriger. »
L’entraîneur sud-africain a aussi fixé ses attentes techniques :
« On ne veut pas seulement voir de la mêlée, on veut aussi voir du jeu. On est habitués à la pluie, donc peu importe ce qui se passera, il faudra être au rendez-vous. »
Un discours partagé par Damian de Allende, absent lors du naufrage mais de retour ce week-end. Le centre des Boks a pointé du doigt un état d’esprit trompeur :
« Au bout de vingt minutes, on pensait sincèrement qu’on allait leur mettre un gros carton. Ça a été dur à encaisser après coup. »
Un aveu fort, révélateur d’un excès de confiance qui a coûté cher.
Avec son retour dans le XV titulaire, De Allende entend bien incarner le sursaut d’orgueil d’une équipe championne du monde, désormais dos au mur.
Publicité
1 Commentaire
le début de match surtout !