L’Aviron Bayonnais traverse une tempête européenne dont il aura du mal à se relever. Déjà fragilisés par leur défaite inaugurale contre les Stormers à Jean-Dauger, les Basques ont touché le fond en s’inclinant 68-14 sur la pelouse des Harlequins.

Une soirée cauchemardesque, marquée par dix essais concédés, qui a plongé les supporters dans la consternation.

Un naufrage total en Angleterre

Au Stoop, les Bayonnais n’ont jamais existé. Débordés dans tous les secteurs, ils ont subi la vitesse et la précision des Quins, incapables de contenir les vagues adverses. Cette nouvelle déroute confirme le manque de compétitivité de l’Aviron dans une compétition aussi exigeante que la Champions Cup.

Déjà battus 17-26 par les Stormers la semaine précédente, les Basques enchaînent une deuxième défaite inquiétante. Et ce revers très lourd alimente une question qui circule désormais ouvertement : Bayonne joue-t-il vraiment la compétition à fond ?

Les supporters s’emportent : “ridicule”, “lamentable”, “inadmissible”

Sur les réseaux sociaux, la réaction des fans ne s’est pas fait attendre. Beaucoup dénoncent une prestation à des années-lumière des standards affichés ces dernières saisons.

« La prestation collective est ridicule », écrit un supporter, rappelant au passage l’accumulation d’absents.

Un autre parle de match « vraiment lamentable », tandis qu’un troisième pointe un mal récurrent : « Encore un match à l’extérieur où le contenu est inadmissible ! »

Cette colère illustre un profond malaise. La Champions Cup devait permettre au club de grandir. À la place, elle transforme chaque sortie hors de ses bases en calvaire.

Un calendrier infernal pour finir… et aucun espoir de qualification

Classé dernier de sa poule, Bayonne n’a quasiment plus aucune chance de sortir des phases de groupes. Le problème ? Les deux dernières journées s’annoncent encore plus redoutables.

• Leicester à l’extérieur (10 janvier)

• Leinster à Jean-Dauger (17 janvier)

Deux adversaires d’un calibre supérieur, capables d’infliger d’autres corrections si l’Aviron ne parvient pas à se remobiliser.

Quelle réaction possible ?

Dans un contexte déjà tendu après un début de saison irrégulier, cette campagne européenne risque de laisser des traces. Reste à savoir si les Basques utiliseront ces défaites comme un électrochoc ou si la spirale négative continuera de les aspirer.

Pour l’heure, c’est la colère qui domine, et une certitude : Bayonne devra montrer un tout autre visage pour regagner la confiance de son public.