Interrogés lors du stage d’une semaine à La Teste, plusieurs Toulonnais ont répondu aux questions de La Provence, à commencer par le capitaine Varois Joe Van Niekerk. Il insiste notamment sur son rôle de capitaine. Extrait

« Ce stage est important. Cela permet de resserrer encore le groupe. On a le groupe pour réaliser de grandes choses. Il est même plus fort que la saison dernière. Chacun est ainsi en mesure d’être un vrai titulaire potentiel. Un gars peut être blessé, un autre le supplée sans que le rendement général ne s’en ressente. On peut disposer des meilleurs joueurs au monde, ce qui importe, c’est la solidarité à l’intérieur de l’équipe.
Mon rôle de capitaine consiste donc à insister toujours davantage sur cette notion-là afin que l’on continue à jouer avec les valeurs affichées lors de nos deux premiers matches. Alors, oui, on peut être les joueurs les plus talentueux, si on n’a pas cet esprit et si on ne privilégie pas le sens du collectif, eh bien, c’est fini. Il faut respecter cette règle de base. Une individualité ne gagne pas« 

Le manager Toulonnais Bernard Laporte évoque son équipe et souhaite y faire régner une concurrence saine:

« Dans nos rangs, beaucoup de joueurs ont des palmarès, c’est bien, mais ce sont les nouveaux challenges qui comptent le plus. Pierrick Gunther a assuré tout le match, comme Vincent Martin et Jean-Charles Orioli. Et puis, il y a des gars comme Jocelino Suta dont personne ne parle mais qui contribuent aussi au bon rendement de l’équipe. Ce qui m’intéresse le plus, c’est faire vivre un groupe et la concurrence, c’est apprécier aussi l’état d’esprit qui règne.
Face au Racing-Métro, un adversaire qui est quand même armé, Delon Armitage est sorti sur carton jaune à la 38e minute, mais on ne s’est pas affolés et on n’a pas encaissé de points. C’est ça qu’il faut dans une équipe : s’aider et s’aimer. On doit avancer ensemble.« 

Le demi-de-mêlée Nicolas Durand évoque le bon état d’esprit du groupe Toulonnais:

« On sent que tout le monde veut aller de l’avant et progresser à chaque match, ça, c’est fondamental. »

Le trois-quarts centre Mathieu Bastareaud tient à rappeler qu’une saison est longue:

« Une saison, c’est hyper long, elle s’étend sur dix mois. On ne sait jamais ce qui peut se passer avec les blessures des uns et les méformes des autres. De toute façon, la concurrence fait partie du sport d’élite. Ça ne peut que tirer l’ensemble de l’effectif vers le haut. À partir du moment où le groupe vit bien, que l’ambiance est bonne et que c’est clair entre nous, tant mieux. »