
Les Toulonnais ont trop souffert en mêlée pour se qualifier en finale
Les Toulonnais ont trop souffert en mêlée pour se qualifier en finale
Le lundi 8 juin 2015 à 10:51 par David Demri
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Zéro. Voilà, en tout et pour tout, le nombre de ballons que les joueurs du RCT ont réussi à exploiter sur leurs quinze introductions. Inutile de chercher ailleurs la cause profonde d’une défaite dont le coup de semonce advint dès
la quatrième minute…
Bien que la balance des sanctions soit à peu près équilibrée (6 pénalités et 2 coups-francs contre Toulon, 5 pénalités contre Paris), M. Raynal a surtout surveillé l’équipe qui ne bénéficiait pas de l’introduction, en raison de ses difficultés à faire respecter les commandements. « Le début de match a été difficile, parce que les Toulonnais savaient très bien que nous avions un petit ascendant dans ce secteur, et ont cherché à nous contrer, se souvenait le parisien Rabah Slimani. Il nous a fallu contrer leur contre, en quelque sorte… » D’où ces quelques accrochages, témoins de la volonté des deux équipes de prendre l’impact avant l’adversaire, quitte à risquer le faux départ.
« Ce qui est paradoxal, c’est que l’épreuve de force n’a jamais eu lieu, regrettait le Varois Alexandre Ménini. Il n’y a pas eu de grosse avancée de dix ou quinze mètres, comme cela avait été le cas pour Paris la semaine dernière. On a « chacaillé » sur des entrées anticipées, il y a eu des sanctions des deux côtés… Y avait-il des a priori favorables à leur mêlée ? Je ne l’espère pas. »
SLIMANI ET LES SECRETS DE MARCOUSSIS
Du coup ? À défaut de régaler le grand public et le staff du XV de France (26 minutes de temps de jeu effectif seulement…) la mêlée fermée a été le théâtre de savoureux face-à-face qui ont séduit les puristes, notamment la performance une nouvelle fois titanesque de Heincke Van der Merwe, parvenant en plusieurs occasions à faire se relever la référence Carl Hayman. Une tendance qui ne s’est presque plus démentie en deuxième période, Bernard Laporte se refusant à faire entrer en jeu Martin Castrogiovanni.
De l’autre côté, l’international français Rabah Slimani en a profité pour faire vivre l’enfer à ses homologues Chiocci (en échec face à un pilier plus râblé) puis Ménini, l’agonie de Toulon n’en fut que plus lente. « Je ne vais pas vous mentir, souriait Slimani. Bien sûr qu’à force de se côtoyer en équipe de France, chacun connaissait les forces et les faiblesses de l’autre et a essayé de tirer profit des séances d’opposition au CNR. C’était essentiel, il s’agissait d’empêcher le RCT de mettre en place son jeu. »
Avec aucun ballon exploité par la mêlée varoise et trois perdus, on peut dire que cet objectif fut atteint. Et tant pis si, côté parisien, les quatre introductions de Dupuy ne ressortirent pas non plus : l’essentiel pour Paris n’était (pour une fois) pas de contribuer au spectacle, mais de le neutraliser. Mission accomplie…
Source: Midi Olympique
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2 Commentaires
Il y a vraiment des choses qui me surprennent comment peut-on se priver d’un joueur comme GORGOTZE et titularisé SUTA sachant que GORGOTZE peut supplèer un 2ème ou un 3ème ligne
Mouais de la à mettre Slimani le héro de la mélée parisienne. Raynal bien gentil avec eux, comme si Hayman poussé en mélée 5 fois d’affiler.
On croirait que Raynal ne connait pas le personnage, tu le pénalise 3 fois il sait qu’il faudra plus pousser et non il continue à voir la même chose… ou peut-être que les autres reculer exprés ? Nan je dis ça je dis rien…
On verra quand il sera face de Mako si il peut faire le filou. Et surtout si l’arbitre ne considérera pas qu’il pousse en travers. Enfin j’espère de tout mon coeur que non pour l’EDF mais c’est un doux rêve…