Les vérités de Mickaël Ivaldi sur sa blessure qui a mis un terme à sa carrière : « Je me suis levé un matin et… »

Les vérités de Mickaël Ivaldi sur sa blessure qui a mis un terme à sa carrière : « Je me suis levé un matin et… »

Le mercredi 17 décembre 2025 à 23:00 par David Demri

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Le talonneur du Rugby Club Toulonnais, Mickaël Ivaldi a mis un terme à sa carrière, dimanche après-midi.

Prolongé en tant que joker médical suite à l’indisponibilité de Gianmarco Lucchesi, Mickaël Ivaldi n’a finalement pas pu reprendre la compétition en raison d’une blessure aux cervicales.

Etant donné que l’international Italien est désormais de retour à la compétition, le contrat de Mickaël Ivaldi s’arrête automatiquement.

Une retraite bien méritée pour le talonneur de 35 ans.

Interrogé via Var-matin, Mickaël Ivaldi a donné des détails sur sa blessure qui l’a empêché de rejouer. Extrait:

Je me suis levé un matin et j’ai ressenti de l’électricité au niveau de mon doigt, avec une grosse pointe dans le dos. Je connais mon corps. Avoir de la raideur sur les cervicales, c’est presque devenu normal. Mais là, j’ai bien senti que c’était différent… et que j’avais un fusible qui avait pété.

Je souffre d’une discopathie avec tassement. J’ai un peu tout de travers. Prochainement, je vais devoir me faire opérer des deux épaules, pour me les nettoyer. Le but, à terme, c’est d’essayer de récupérer un peu plus de mobilité. Bon, j’aurai toujours des séquelles, on ne reconstruit pas un corps neuf. Mais si je peux gagner un peu un confort…

Il n’est pas inquiet pour autant. Extrait:

Non, pas du tout. Il y a des gens bien plus malades que moi. Je n’ai pas perdu une jambe, je ne suis pas en fauteuil roulant, je n’ai pas une grosse maladie… c’est ma vision des choses. Je suis un mec qui sourit tout le temps, qui dit des conneries, c’est ma façon de vivre. Mais pour aller mieux dans mon corps, il faut passer au bloc.

Il est presque soulagé de pouvoir enfin prendre sa retraite sportive. Extrait:

Quand je vois le match de dimanche face à Bath, et quand je me vois assis là en ce moment, je me dis : “Il était temps que j’arrête, avant qu’il se passe quelque chose.” C’était le moment. Tout au long de ma carrière, j’ai fonctionné à ma manière. Avec de l’envie et du combat… que ce soit sur la défense, les mauls, les mêlées ou les plaquages.

Il affirme ne pas être forcément touché de devoir mettre un terme à sa carrière sur une blessure. Extrait:

Bien. Je ne suis pas du genre à me prendre la tête. J’avais déjà ce projet derrière. Et puis, honnêtement, j’ai mené mon corps au maximum de l’usure. Là, si vous me dîtes de refaire une mêlée, c’est non. Je n’en referais même pas une seule. J’ai poussé mon corps au bout du bout.

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