Les vérités de Perry Freshwater concernant son départ de l’USAP pour le Stade-Français !

Les vérités de Perry Freshwater concernant son départ de l’USAP pour le Stade-Français !

Le jeudi 5 juin 2025 à 10:08 par David Demri

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Après plus de deux décennies passées en terres catalanes, Perry Freshwater s’apprête à écrire un nouveau chapitre de sa vie.

L’actuel entraîneur de la mêlée de l’USAP, ancien pilier international, rejoindra le Stade Français à l’issue de la saison, malgré un contrat courant jusqu’en 2026. Un choix longuement mûri, porté autant par une ambition renouvelée que par des considérations familiales.

L’annonce de son départ, tombée le 6 janvier dernier, avait pris tout le monde de court. En quelques lignes, Perpignan officialisait le futur transfert d’un de ses visages les plus fidèles vers la capitale.

Derrière cette décision, un besoin de renouveau que Freshwater explique simplement via L’Indépendant :

« Ça fait deux ans que je sentais qu’il fallait peut-être un changement pour moi. À Paris, je vais avoir plus de responsabilités. Ici, je fais les mêlées et j’adore. Mais je voulais plus de responsabilités et je m’en sens capable. »

Le Stade Français, en quête de renforts techniques, n’a pas tardé à tendre la main :

« L’an dernier, j’avais eu cette opportunité d’aller à Montpellier. Finalement, ça ne s’était pas fait. Et, là, le Stade Français est venu vers moi en décembre, et j’ai pris ma décision en dix jours. »

Une décision prise aussi pour la famille

Arrivé en 2003 à Perpignan, Freshwater est devenu bien plus qu’un simple coach. Il a été de toutes les batailles, du titre au maintien, des déceptions aux espoirs. Mais au-delà du terrain, c’est un équilibre de vie qu’il avait construit.

Un cocon qu’il décrit avec tendresse :

« Je n’ai jamais voulu partir d’ici à la base. J’ai quatre filles, donc je voulais d’abord avoir la maison familiale stable. On habite un peu à l’écart de la ville, j’ai des poules, un potager. Il y a plein d’amour dans cette maison. Mes filles ont une enfance magnifique. La piscine, les abricots, les fraises, les tomates du jardin… »

Mais l’heure est au changement. « Ma grande est en terminale, ma deuxième est tournée vers l’art… Pour les études, ce sera sûrement mieux Paris. Même si j’adore Perpignan ! J’estime que les filles doivent avoir un vécu différent. Le timing est bon pour ma famille et moi. »

“Un vrai moment de stress”

Resté discret depuis l’annonce, Perry Freshwater s’est confié pour la première fois ce 4 juin :

« C’était difficile, un vrai moment de stress. Mais j’ai voulu l’annoncer à Franck Azéma, avant même d’avoir signé mon contrat avec le Stade Français. Je voulais être honnête pour que le club puisse s’organiser. »

L’USAP a rapidement rebondi, en attirant un autre nom bien connu du rugby français : Nicolas Mas prendra en main la mêlée perpignanaise dès cet été. Une succession que Freshwater accueille avec enthousiasme : « C’est très bien pour le club. Je suis très content, c’est un bon ami à moi. »

Une loyauté intacte jusqu’au bout

Le passage de flambeau n’efface rien de l’engagement de Freshwater pour son club de cœur. Même face au Stade Français, sa future équipe, la loyauté restait intacte : « Ç’a été difficile, notamment quand on les a joués. Même si je voulais qu’on les batte ! J’ai demandé à mes joueurs de pousser le plus fort possible en mêlée pour les fracasser (rires). »

Et il prévient, sans détour : « Ce n’est pas parce que je vais au Stade Français que je veux que Perpignan descende. Non. Et si Paris est en Pro D2 l’année prochaine, j’assumerai complètement. Moi, je veux que Perpignan reste en Top 14. »

À Paris, Freshwater retrouvera un nouveau défi.

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