Les vérités sans langue de bois de Serge Blanco sur la claque reçue par le XV de France !

Les vérités sans langue de bois de Serge Blanco sur la claque reçue par le XV de France !

Le lundi 10 novembre 2025 à 0:59 par David Demri

5 Commentaires

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Le record était voué à tomber, et Serge Blanco l’a accepté avec philosophie.

Invité de Bartoli Time sur RMC ce dimanche, l’ancien arrière du XV de France est revenu sur la performance historique de Damian Penaud, devenu samedi soir le meilleur marqueur d’essais de l’histoire de l’équipe de France grâce à un doublé face à l’Afrique du Sud (40 essais).

Mais aussi sur la défaite des Bleus (32-17), symbole selon lui d’un chantier encore inachevé.

« Tous les records sont faits pour être battus », a d’abord reconnu l’ex-légende du Biarritz Olympique, avant de louer la régularité du Bordelais.

« La performance de Damian Penaud est XXXL et je pense qu’il ne va pas s’arrêter là. On ne peut arriver à battre des records que si le collectif vous le permet. Hier, il y a deux passes exceptionnelles, une au pied et l’autre à la main, pour permettre à Damian de marquer les deux essais. Il faut avoir un bon groupe, sur qui on peut compter. Il faut avoir cette vision, s’intéresser au jeu, ne pas rester sur notre aile. Il faut que le ballon soit toujours cet objectif pour l’amener derrière la ligne. »

Mais au-delà de l’exploit individuel, Serge Blanco a pointé du doigt les failles du collectif tricolore :

« Cette équipe a beaucoup de travail après la claque reçue par les Boks. Il manquait du monde au XV de France. Il faut se remettre en question. C’est une défaite, mais il ne faut pas qu’elle arrête les ambitions de l’équipe. »

Pour la légende des Bleus, la marge de progression reste immense, à condition de corriger certaines tendances :

« On essaie toujours de minimiser la portée de cette défaite mais tous les joueurs savent qu’il y a quelque chose à faire. Les Sud-Africains sont nettement au-dessus de nous aujourd’hui. On a eu le courage de résister en première mi-temps, mais on a peut-être trop utilisé le jeu au pied. Notre jeu doit passer à la main. Nous avons des trois-quarts très rapides. On a raté les occasions de faire le trou, ça c’est la fébrilité.

Est-ce qu’on doit imiter les autres? Je ne pense pas, on a notre propre façon de jouer. Il faut l’approfondir. On a un problème physique, eux ils finissent la saison, nous on la commence. Il y a une gestion à avoir dans toutes les saisons. »

S’il appelle à plus d’humilité et d’intelligence collective, Blanco garde foi en cette génération :

« Quand vous êtes joueur, la première chose est de savoir si le partage est quelque chose d’exceptionnel, provoqué par l’amitié, l’amour, de vivre ensemble une aventure. A chaque génération, il y a la possibilité de créer des exploits. Cette équipe de France doit aller chercher une envie commune pour gravir les sommets en toute quiétude et toute humilité. On va y arriver. »

Voilà qui est dit !

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5 Commentaires

  1. Tunes 10 novembre 2025 at 08h- Répondre

    Avec la mafia Gerso Toulousaine on ne pourra jamais avoir l’amour de jouer ensemble il faut pas rêver.

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  2. Snouf 10 novembre 2025 at 09h- Répondre

    Avec Ramos et ses cannes de percheron tu es obligé de jouer au pied , tu peux pas relancer grand coté
    Avec Melvyn tu peux tout faire

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  3. Crau 10 novembre 2025 at 09h- Répondre

    C’est injuste, Ramos fait ce qu’on lui dit de faire.
    À Toulouse, il sait relancer.

  4. TIBERE 10 novembre 2025 at 09h- Répondre

    Tant que le rugby français sera dominé par Toulouse, on aura une équipe de France niveau championnat Top14 râleur parce que l’arbitre ne fait pas ce qu’on lui dit
    Et ce n’est pas quelques joueurs des autres clubs qui changent quelque chose.
    Pas de challenge
    Si tu joues à Toulouse tu pourra jouer en équipe de France même si tu es un ouvreur ou un pilier moyen

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  5. Jojo la Taloche 10 novembre 2025 at 10h- Répondre

    Aucun progrès dans la mentalité depuis des décennies : on est encore dans la logique de l’exploit. Alors que les grandes équipes construisent les victoires, intègrent les jeunes générations, sans délire du joueur providentiel (suivez mon regard…). Les Boks dominent le rugby mondial depuis bientôt 10 ans. Et nous ne sommes toujours pas invités… loin de là !