Ce vendredi soir a été diffusé la seconde émission de Mourad Boudjellal sur Eurosport, intitulée La Commission de discipline.

Cette semaine, le patron du RCT a reçu le président de la Fédération Française de Rugby, à savoir Bernard Laporte.

Lors de cette entretien, le président du rugby Français a évoqué divers sujets dont notamment son émission sur C8 avec Cyril Hanouna, le licenciement de Guy Novès ou encore la manière dont la France a remporté l’organisation de la Coupe du monde de 2023.

Son émission avec Cyril Hanouna:

« Si c’était une question d’argent, je n’aurais pas fait une émission de Cyril Hanouna, j’en aurais fait d’autres car j’ai eu d’autres propositions. Cyril Hanouna, c’est une seule émission par semaine, le vendredi soir. J’ai eu des propositions de radio pour y être au quotidien. Mais je ne peux pas. Cyril Hanouna a une image de déconneur et j’adore les mecs qui déconnent. J’aime les gens qui sont sérieux mais qui ne se prennent pas au sérieux et il en fait partie. C’est un réel plaisir de travailler avec lui car ce n’est que du bonheur. Tu rigoles. »

Le licenciement de Guy Novès:

« J’ai pris contact avec tous les entraîneurs du Top 14 et on a consulté aussi les joueurs. C’est vrai que suite à ce qui a été dit, j’ai préféré que nous nous séparions de Guy Novès afin de mettre un entraîneur capable de resserrer et de fédérer autour du XV de France. Je voulais que l’on fédère les clubs autour du XV de France car les joueurs appartiennent aux clubs. On a besoin d’un même langage lorsqu’un joueur joue en équipe de France et dans son club. C’est pour cette raison que j’ai nommé Jacques Brunel car c’est quelqu’un qui fédère. C’est dans l’intérêt du rugby Français que j’ai pris cette décision, et pas du tout parce que Guy Novès nous a souvent battu avec Toulouse. Mais je le répète: on ne peut pas dire que Guy Novès n’est pas bon, surtout avec le palmarès qu’il a. Mais ça ne fonctionnait pas avec l’équipe de France et il fallait prendre une décision. C’est toujours une décision difficile à prendre car j’ai été à son poste et je sais que c’est désagréable. Mais je suis le président de la Fédération Française de Rugby et je me dois d’essayer de prendre les meilleures décisions. »

L’organisation de la Coupe du monde 2023:

« L’écrit nous a permis d’être bon à l’oral et de leur dire que nous n’étions pas d’accord qu’on nous reproche qu’à Saint-Etienne les hôtels ne sont pas bons et que l’on est trop dur en terme de lutte contre le dopage. Ce n’était pas possible d’entendre cela. Quand on a fait remonter cela aux Fédérations, ils ont expliqué qu’ils ne pouvaient pas nous reprocher cela. Il a fallu ensuite convaincre ceux qui pouvaient voter pour une autre candidature. Mais ça ne s’est pas convaincu au bar. Au bar, on s’évitait car il y avait tout le monde. Donc certains se voyaient au restaurant, d’autres dans le hall de l’hôtel, d’autres dans un bar à côté. Il faut faire du lobbying. »