Lors d’un entretien accordé au Progrès, le deuxième ligne Lyonnais, Lionel Nallet évoque la réception du Rugby Club Toulonnais, ce samedi soir au Matmut Stadium.

Il s’attend à un match rude même si le RCT ne se présente pas avec son équipe type. Il avoue que la composition Varoise fait tout de même peur avec pourtant une douzaine d’absent. Extrait:

« Bien sûr, ce n’est pas l’équipe championne d’Europe qui vient à Lyon. Il manque des joueurs majeur à Toulon. Mais quand on voit le quinze que le RCT aligne, ça fait encore peur ! Ceci dit, on doit entrer sur le terrain avec la volonté de faire un grand match, en étant persuadé qu’on peut battre Toulon. Mais il va falloir que l’on fasse la guerre aux Toulonnais devant. On doit les priver de ballon et être suffisamment agressif dans les ruck pour ralentir leur sortie, parce que s’ils parviennent à jouer en avançant et à mettre de la vitesse, on risque de prendre cher. Je veux surtout éviter que l’on sorte de ce match avec des regrets. A l’exception de trois ou quatre matches, on a été en mesure de gagner les autres. Mais il nous  a toujours manqué ce petit quelque chose qui fait la différence. Ça me gonfle d’entendre que sans une petite faute, on aurait gagné. Les regrets, j’en ai vraiment assez ! Le pire, c’est que j’ai du mal à reprocher quelque chose à mes coéquipiers dans l’envie et le courage. Tout le monde s’y file. C’est plus une question de concentration que de motivation. Plus une question de mauvais choix que d’implication dans le combat. Le problème, c’est que tout le monde fait la sienne à tour de rôle. Au final, ces petits détails font la différence. A Castres, ce fut flagrant. Maintenant, ça suffit ! Il faut battre Toulon pour s’en sortir. Si on perd, on sera dos au mur. Certes, il nous restera encore six matches pour se maintenir. Mais… »