Louis Bielle-Biarrey : « Force est de constater que c’est quand même le Stade Toulousain qui remporte la majorité des matches… »

Louis Bielle-Biarrey : « Force est de constater que c’est quand même le Stade Toulousain qui remporte la majorité des matches… »

Le mardi 7 octobre 2025 à 12:00 par David Demri

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L’ailier international Français Louis Bielle-Biarrey a été élu meilleur international Français lors de la Nuit du Rugby, ce lundi.

Interrogé via L’équipe dans la foulée, l’ailier Bordelais est revenu sur sa saison 2024 / 2025. Extrait:

Je suis très content d’avoir gagné mes deux premiers titres que ce soit avec le quinze de France (le Tournoi des Six Nations) ou avec l’UBB (la Coupe des champions). C’était une saison pas comme les autres. Je ne suis pas sûr que chaque année on fasse la même. J’ai bien savouré.

Devenu le meilleur marqueur d’essai de l’UBB à seulement 22 ans, Louis Bielle-Biarrey réagit. Extrait:

Oui mais je sais que Damian Penaud n’est pas loin. Il ne faut pas que je me repose trop sur mes lauriers. Je suis très content, mais j’ai surtout eu la chance de jouer dans une équipe, que ce soit à Bordeaux ou avec l’équipe de France, avec qui on a marqué beaucoup d’essais et gagné des titres. C’est plus facile aussi de s’exprimer quand toute l’équipe va bien.

Il indique ne pas accorder d’attention particulière aux statistiques et aux records. Extrait:

Je suis un peu sur les réseaux sociaux, donc je vois ce qui se passe aussi, mais c’est vrai que je n’y accorde pas une importance particulière. Je sais que mon jeu ne se résume pas à marquer des essais non plus. Plein d’autres choses font qu’un ailier est un bon ailier. Je reste attentif, mais ce n’est pas non plus ma préoccupation première. La défense, les ballons hauts, faire des rucks, plein de choses sont moins sexy sur le papier mais elles sont tout aussi importantes et font tout autant gagner les matches.

Il ne cache pas que les vacances estivales lui ont fait beaucoup de bien. Extrait:

J’ai bien coupé oui. J’avais fini la saison un petit peu sur les rotules, un peu fatigué avec cette finale (de Top 14, perdue face au Stade Toulousain en prolongations) et cette saison à rallonge. J’ai pu couper un peu, ça m’a fait du bien. Je suis parti un peu à l’étranger, j’ai déconnecté totalement, et c’est vrai que je suis revenu plus frais, mais c’est déjà reparti ! (rire.)

Dimanche soir, les Girondins défieront le Stade-Toulousain au Stade Ernest-Wallon. Il évoque ce choc. Extrait:

La rivalité est là depuis quatre ou cinq maintenant. À chaque saison maintenant, l’UBB et le Stade Toulousain s’affrontent à un moment ou à un autre durant les phases finales. Et force est de constater que c’est quand même le Stade Toulousain qui remporte la majorité des matches… C’est devenu une des affiches les plus importantes du Top 14. Vraiment le genre de match que l’on aime jouer. On se confronte à ce qui se fait de mieux et ce qui va nous faire progresser.

Pour conclure, Louis Bielle-Biarrey tente d’expliquer les matches difficiles contre le Racing 92 et le Stade-Français. Extrait:

Oui, si on ne joue que les 20 premières minutes et que les 20 dernières, on peut prendre cher face à Toulouse. À nous d’être plus constants. On sait qu’on va chez le champion en titre, qu’on a gagné là-bas l’année dernière et qu’ils vont être revanchards. Si on n’est pas prêt, ça peut piquer.

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