L’ouvreur du Stade-Français Paris, Louis Carbonel s’est confié via Midi Olympique.

Ce-dernier a notamment évoqué l’arrivée du demi-de-mêlée Tawera Kerr-Barlow.

Il explique adorer jouer avec l’ancien All-Black. Extrait:

Pour moi, jouer avec un mec de 35 ans, ancien All Black, champion du monde, c’est super. L’an passé, lorsque je suis arrivé à Paris, j’avais une identité de jeu qui n’était pas celle du Stade français l’année d’avant. L’équipe s’appuyait beaucoup sur son jeu d’avants avec beaucoup de jeu au pied. Ce n’est pas forcément mon style de jeu. Tawera a cet ADN plus proche du mien. Dans le leadership, je peux donc partager plus facilement mes idées.

Que ce soit Morgan Parra ou Paul, c’est aussi ce qu’ils attendaient probablement de moi. Et puis, j’avoue que lorsque Tawera parle, tout le monde l’écoute. C’est pas mal quand même. L’an passé, ça manquait parfois d’harmonie dans ce qu’on nous demandait. Le message pouvait être confus, brouillé. C’est ce qui explique aussi que j’avais un peu perdu le plaisir de jouer au rugby.

Il indique avoir des objectifs personnels bien précis pour cette nouvelle saison. Extrait:

Je veux être le plus régulier possible et le plus proche de ma nature sur le terrain pour prendre un maximum de plaisir. En fait, j’ai envie d’être le meilleur. Et puis, au fond de moi, j’ai aussi cette envie de faire changer d’avis pas mal de personnes, de leur prouver qu’elles se sont peut-être trompées sur moi.

Questionné sur l’équipe de France, il ne ferme bien évidemment pas la porte. Extrait:

Je pars du principe que tout est possible. En toute humilité, je connais mon niveau. Je sais analyser mes performances et l’environnement de mon équipe. Aujourd’hui, ce qui m’intéresse, c’est de jouer des phases finales avec le stade français.

Pour l’heure, on n’a joué que six matchs. Chaque chose en son temps. L’humilité est une vertu importante au rugby. C’est ce que je dis souvent aux cadets du Stade français que j’entraîne tous les jeudis.