Samedi dernier, le Stade-Français Paris s’est imposé contre le Stade Rochelais à la dernière seconde de jeu, grâce à une pénalité signée Louis Carbonel.

L’ouvreur Parisien s’est confié via Midi Olympique.

Au cours de cet entretien, il est revenu sur ce moment fort. Extrait:

D’abord, avant la dernière mêlée, j’étais convaincu que les « gros » allaient faire le boulot. J’avais une très grande confiance en eux. Je n’ai donc pas été surpris de voir l’arbitre nous accorder cette dernière pénalité. Ensuite, j’avais à cœur de les récompenser. Ils ont fait un match énorme, à l’image de leur début de saison. Rien que pour ça, je ne pouvais pas rater. Et puis, j’ai soufflé un grand coup, je me suis mis dans ma bulle parce qu’il y avait quand même beaucoup de pression et c’est passé.

Il se dit très heureux du début de saison du Stade-Français. Extrait:

Très bien. Pour l’instant, on est satisfait de nos performances. On sait qu’on a évidemment une marge de progression dans notre jeu et dans notre projet de club, mais je crois vraiment que nous sommes sur le bon chemin.

C’est une sorte de renaissance. Je crois que nous pouvons nous féliciter d’avoir traversé cette période difficile avec beaucoup de résilience. Le groupe a fait corps, est resté uni. Nous avons vraiment tiré des leçons de ce que nous avons vécu. Et puis, je suis de ceux qui pensent que ce qui ne tue pas rend plus fort. J’espère simplement que nous saurons cette année être constant parce qu’on a envie de mener à bien ce projet.

Il revient sur sa première saison délicate vécue avec le club de la Capitale. Extrait:

Je ne dirai pas que c’est une chance mais je suis enclin à penser que c’est dans ces moments-là qu’on se construit et qu’on devient plus fort. On apprend des moments compliqués, il y a toujours un enseignement à tirer. Ça nous fait grandir. J’avais déjà connu des saisons compliquées dans d’autres clubs. Pour moi, c’est une de plus. Pour avancer et tenter de trouver des nouveaux chemins pour être plus performant. Mais le plus important, c’est que le groupe est resté soudé jusqu’au bout. C’est sans doute ce qui a permis au club d’éviter le pire. Et c’est une des raisons qui me fait penser que nous serons peut-être plus forts cette année. Nous devons, évidemment, rester humbles.

Ce n’est pas parce que nous avons gagné quelques matchs, que nous sommes pour l’instant en haut du classement, qu’il faut s’emballer. On a tous encore en tête ce qui s’est passé la saison dernière. On ne risque pas l’excès de confiance et le staff sait nous mettre en garde. Franchement, l’état d’esprit est bon, il est tourné vers le collectif. J’espère que ça va se ressentir tout au long de la saison. Ce groupe mérite le meilleur.