Mission accomplie pour le Stade Français Paris. Les joueurs de Paul Gustard avaient affiché clairement leur objectif : battre le promu montaubanais pour bien lancer la saison.

Devant 11 400 spectateurs à Jean-Bouin, les Parisiens n’ont pas tremblé et se sont imposés largement (47-24), inscrivant sept essais sur leur nouvelle pelouse synthétique.

Carbonel, chef d’orchestre

Auteur d’une prestation pleine, Louis Carbonel s’est montré décisif dans la plupart des actions parisiennes.

Le demi d’ouverture savourait à la sortie du terrain, via Rugby Pass :

« Ce n’était pas un match facile face au promu. On doit s’améliorer encore dans la zone de marque, mais l’essentiel est là avec les cinq points. Aujourd’hui, on a essayé de plus jouer que les années précédentes. J’espère qu’on va tendre vers ce jeu pour se régaler. »

Un nouveau staff ambitieux

Paul Gustard, arrivé à la tête d’un encadrement élargi (six entraîneurs contre trois la saison passée), espère installer une dynamique différente.

« L’année dernière, c’était difficile pour beaucoup de mecs. Cette saison, c’est une nouvelle chance pour toute l’équipe », a-t-il expliqué, soulignant les manques structurels de l’exercice précédent.

Montauban sans complexe

Si le score final est lourd, le promu a montré qu’il n’était pas venu pour subir. Les Montalbanais sont même revenus à deux points à la demi-heure de jeu, grâce à un essai de Josua Vici (11e), l’ailier fidjien auteur de 13 réalisations en Pro D2 l’an passé.

Une entrée en matière plus convaincante que celle de Vannes lors de son retour en Top 14 la saison dernière, même si le défi reste immense pour un club au budget trois fois inférieur à son hôte du jour.

Le Stade Français, lui, quitte Jean-Bouin avec le bonus offensif et une deuxième place provisoire au classement, derrière Lyon. De quoi lancer la saison sous les meilleurs auspices.