Louis Picamoles : « Christophe Urios ? J’avais un peu de mal avec son personnage vu de l’extérieur »

Louis Picamoles : « Christophe Urios ? J’avais un peu de mal avec son personnage vu de l’extérieur »

13 octobre 2021 - 17:36

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Le troisième ligne de l’Union Bordeaux-Bègles, Louis Picamoles s’est longuement confié dans les colonnes du journal L’équipe de ce mercredi.

Lors de cet entretien, le joueur Bordelais a notamment annoncé la fin de sa carrière sportive à l’issue de la saison actuelle.

Aussi, Louis Picamoles a expliqué pourquoi il a décidé de revenir en France en 2017, alors qu’il évoluait en Angleterre, du côté de Northampton.

Il l’affirme : c’est Vern Cotter qui l’a convaincu d’effectuer son retour à Montpellier. Extrait:

« Parce que j’ai reçu un appel de Vern Cotter et que c’était Montpellier. Vern, c’est un mec rare. Précieux. Sous ses airs granitiques, lui aussi c’est un sensible. Il a fait de moi un capitaine, jamais je ne me serais vu dans ce rôle. Il m’a fait grandir. On échangeait beaucoup, souvent. Vern est un bâtisseur, un bosseur, un énorme pro à qui on n’a pas laissé le temps. Quand il a été remercié par Montpellier, un an avant la fin de son contrat, j’ai dit ce que j’en pensais. Ça m’a valu des inimitiés avec certains joueurs et parasité ma relation avec son successeur Xavier Garbajosa, puis avec Philippe Saint-André. Deux coaches avec qui je n’ai jamais accroché. »

Dans la foulée, Louis Picamoles explique sa signature à l’Union Bordeaux-Bègles.

Il ne le cache pas : il n’avait pas une bonne image du manager Christophe Urios. Mais sa vision a rapidement changé après avoir eu Christophe Urios au téléphone. Extrait:

« Surtout parce que Christophe Urios est une belle rencontre. Je ne le connaissais pas. J’avais un peu de mal avec son personnage vu de l’extérieur mais, on a eu un bel échange au téléphone, confirmé par des bonnes ondes quand on s’est rencontrés. J’ai besoin de sentir les gens. Et, aussi, de savoir que je peux servir le groupe. La sensation d’être inutile me pèse, peut avoir un impact très néfaste sur moi au quotidien. À Montpellier, ne plus trouver ma place m’a rendu dingue. J’en ai parfois chialé de rage. Ici, à Bordeaux, le groupe est sain, l’envie est partagée. Christophe peut me dire des choses désagréables, quand on a la confiance on peut entendre et accepter. C’est la beauté d’une relation humaine. Voilà ce que je cherche dans le rugby : des mecs vrais et sincères. »

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