L’UBB ne touchera pas le pactole en cas de victoire en finale de la Champions Cup : Explications !

L’UBB ne touchera pas le pactole en cas de victoire en finale de la Champions Cup : Explications !

Le samedi 24 mai 2025 à 11:11 par David Demri

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Alors que l’Union Bordeaux-Bègles s’apprête à disputer la première finale européenne de son histoire face à Northampton, les enjeux dépassent largement le terrain.

En cas de victoire au Principality Stadium de Cardiff, les Bordelais pourraient décrocher une prime d’au moins 600 000 euros selon les informations du journal L’équipe. Mais derrière cette somme alléchante se cache une réalité économique plus nuancée.

La Ligue Nationale de Rugby (LNR) a mis en place un système de récompenses basé sur les performances en Coupe d’Europe. Le champion recevra 300 000 euros, le finaliste 200 000 euros, tandis que chaque demi-finaliste se voit gratifié de 150 000 euros. À cela s’ajoutent 125 000 euros pour le vainqueur du Challenge Européen. Une enveloppe globale qui peut atteindre un plafond d’un million d’euros, répartie en fonction des résultats des clubs français.

Ainsi, si l’UBB s’impose à Cardiff, elle pourrait cumuler jusqu’à 600 000 euros. Une somme déjà attribuée par la LNR en prévision du résultat. Dans le même scénario, le LOU Rugby, engagé en finale du Challenge Européen, pourrait toucher 125 000 euros. Le Stade Toulousain, éliminé en demi-finale, repartira quant à lui avec 275 000 euros.

Mais ces chiffres ne reflètent pas nécessairement le bénéfice net de cette épopée européenne. Car disputer une finale à l’étranger, surtout dans un stade emblématique comme celui de Cardiff, engendre des coûts importants. « Le club a dépensé un peu plus de 300 000 euros pour permettre à une délégation d’environ 400 personnes de vivre cette finale », indique L’équipe.

Une logistique lourde qui inclut les joueurs, les staffs, les familles, les proches, mais aussi les personnels administratifs.

Un budget quasi identique à celui mobilisé lors de la finale du Top 14 l’an passé, perdue sèchement face au Stade Toulousain au Vélodrome de Marseille (59-3). Cette saison encore, les clubs éliminés aux tours précédents ont dû se contenter d’une redistribution des recettes nettes de billetterie, calculées après déduction des frais d’organisation, avec une clé de répartition classique : 2/3 pour le club recevant, 1/3 pour le visiteur.

Ainsi, la Coupe des champions ne garantit pas de véritables retombées économiques massives, loin des standards du football européen, où le vainqueur de la Ligue des champions peut engranger plusieurs millions. À titre de comparaison, le PSG toucherait 6 millions d’euros s’il s’imposait face à l’Inter Milan en finale.

Pour l’UBB, la finale de Cardiff sera avant tout une opportunité historique de glaner un premier titre continental. Le prestige, l’image et l’enthousiasme populaire qui en découleront auront, à n’en pas douter, une valeur bien plus durable que le simple chiffre sur un chèque.

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