À peine la saison lancée, l’Union Bordeaux-Bègles est déjà rattrapée par les équations budgétaires qui façonnent l’avenir.

Derrière l’euphorie de son titre européen et un effectif riche en internationaux, le club girondin doit composer avec un salary cap tendu. Et cela pourrait coûter cher à certains cadres de l’équipe.

Vergnes-Taillefer, victime collatérale

Capitaine le week-end dernier lors du large succès face à Montauban (71-24), Bastien Vergnes-Taillefer ne devrait pas prolonger l’aventure.

En fin de contrat en juin 2026, le troisième-ligne (28 ans, 1 sélection), apprécié dans le vestiaire et fraîchement international, ne figure pas dans les plans futurs.

Un choix douloureux pour le staff et la direction, mais dicté par la réalité économique comme l’explique L’équipe.

D’autres dossiers en suspens

Le cas Vergnes-Taillefer n’est pas isolé. L’avenir de Pablo Uberti (27 ans, centre ou ailier) reste incertain, tout comme celui de Sipili Falatea (28 ans, 14 sélections), pilier droit en fin de contrat. Bordeaux-Bègles, déjà contraint par un plafond salarial serré, doit arbitrer entre conserver ses forces vives et préparer son recrutement.

Recruter malgré tout

Le club cherche activement un deuxième-ligne et un pilier droit pour renforcer son effectif. Cet été, les Girondins ont longtemps cru attirer le Sud-Africain Thomas Du Toit (Bath), mais ce dernier a finalement choisi de rentrer au pays pour raisons familiales.

Depuis, les pistes s’activent pour trouver des profils capables de compléter un groupe déjà riche… mais coûteux.

Un luxe qui oblige à trancher

Vainqueur de la Coupe des champions et candidat au Brennus, l’UBB incarne désormais un géant du rugby français.

Mais avec un effectif pléthorique et des stars à rémunérer, le club vit l’une des contreparties du succès : faire des choix sportifs à contrecœur pour rester dans les clous financiers.