Alors que les clubs de Top 14 commencent déjà à structurer leur effectif 2025-2026, l’UBB avance avec une certitude : Sale­si Rayasi est devenu l’un des dossiers les plus sensibles de Gironde.

Auteur d’un nouvel essai lors de la victoire à Toulon le week-end dernier, l’international fidjien de 29 ans, arrivé l’été dernier après plusieurs saisons aux Hurricanes, s’est imposé comme un dynamiteur précieux du dispositif bordelo-béglais.

Engagé uniquement pour cette saison, le joueur anime logiquement le marché. Mais côté Bordeaux, le message est limpide.

Laurent Marti l’a répété dans Top Rugby : « On a besoin de lui. Le joueur veut rester, le staff souhaite le conserver. C’est le dossier sur lequel on travaille. »

Six essais déjà, dont quatre inscrits sur ses trois dernières sorties, Rayasi coche toutes les cases du profil à garder à tout prix. D’autant que Yannick Bru pourrait compter sur lui pendant le Tournoi des Six Nations, période critique de doublons.

Le nerf de la guerre : le salary cap qui grippe la machine

Conserver l’ailier est une volonté… mais pas encore une certitude. L’UBB doit manœuvrer étroitement dans la contrainte financière.

Marti ne s’en cache pas : « Le problème, c’est le salary cap. On jongle avec ça en raclant tous les fonds de tiroir. »

Le club a déjà validé les arrivées d’Hugo Reus (21 ans), Alex Moon (29 ans) et Tom Willis (27 ans). Chaque décision pèse donc lourd dans la balance.

Concernant Tom Willis, dont le contrat arrive à échéance en juin, Marti ne veut rien accélérer : « Je ne confirme jamais un transfert avant la fin de la saison par respect pour le club d’où il vient. »

Mais le dirigeant ne cache toutefois pas son estime pour l’Anglais, qualifié de « recrue exceptionnelle ».

Enjeu à court terme

L’UBB veut garder Rayasi. Le joueur veut rester. Le staff aussi.

Reste à voir si le salary cap permettra de finaliser ce que tout Bordeaux espère.

Un dossier qui pourrait devenir l’un des feuilletons majeurs du marché 2025.