L’UBB veut recruter un top player à un poste stratégique
L’UBB veut recruter un top player à un poste stratégique
Le samedi 25 octobre 2025 à 16:09 par David Demri
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Dans le rugby moderne, certains postes restent de véritables denrées rares.
Invité de l’émission Top Rugby, Jean-Baptiste Poux a évoqué l’un des plus précieux : celui de pilier droit, un poste stratégique où la puissance et la technique se conjuguent pour faire la différence.
Un profil devenu presque introuvable
À l’heure où les joueurs sont de plus en plus complets, le pilier droit demeure un spécialiste essentiel et difficile à dénicher.
Capable de tenir la mêlée, d’encaisser la pression et d’apporter dans le jeu courant, il incarne la solidité et l’équilibre d’un pack. Mais voilà : ces profils se comptent sur les doigts d’une main.
L’Union Bordeaux-Bègles, où officie désormais Poux au sein du staff, le constate chaque jour.
Malgré la présence de Ben Tameifuna et Carlü Sadi, le club cherche à renforcer sa première ligne, sans grand succès jusqu’ici. Après avoir essuyé le refus de Thomas du Toit, l’UBB pourrait désormais se tourner vers des joueurs toulousains pour combler ce manque.
“Un poste qui est rare et qui vaut cher”
Face à cette pénurie, Jean-Baptiste Poux ne cache pas ses inquiétudes :
« Le poste de pilier droit, c’est un poste qui est rare et qui vaut cher aussi. On a notre formation, mais on voit que pour bien les former, il y a ce passage en Pro D2. Après, des joueurs confirmés, il n’y en a pas partout. C’est difficile pour les faire venir parce que la concurrence est rude, car tous les clubs en cherchent. Pour être au top du top, il faut être armé devant et derrière. »
Pour l’ancien pilier international, le salut passe par la formation et les prêts stratégiques en Pro D2, où les jeunes talents peuvent se frotter à la rudesse du haut niveau. L’exemple du jeune Zaccharie Affane, actuellement prêté à Brive, illustre parfaitement ce passage obligé vers la maturité.
La mêlée, un art qui se transmet
Dans un Top 14 toujours plus exigeant, les piliers droits deviennent des joyaux, capables de faire basculer un match. Et Poux le sait mieux que quiconque : ce poste ne s’improvise pas.
Entre les heures de travail en mêlée, la gestion des impacts et la résistance mentale, la route vers l’élite est longue.
Le rugby français dispose de jeunes prometteurs, mais encore faut-il leur offrir du temps et du jeu.
Un message que Jean-Baptiste Poux martèle avec conviction :
former, encadrer, et ne surtout pas brûler les étapes, si la France veut continuer à produire ces monstres de mêlée que le monde entier s’arrache.
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