L’ultime combat de Le Corvec

L’ultime combat de Le Corvec

10 mars 2012 - 10:05

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« Je me suis mis pas mal de pression autour de ce match. Je vais essayer de répondre. Mais ne m’en veux pas. Je n’ai pas trop envie de parler de moi ». A l’image du « masque » qu’il affiche depuis le début de la semaine, Gregory Le Corvec tente de cacher ses émotions par tous les moyens. Muet, renfermé, focalisé, il fut incapable d’attendre son tour plus de cinq minutes au traditionnel point presse du jeudi. Rendez-vous (téléphonique) est donc pris l’après-midi suivant. Il décroche, amical, comme toujours. Mais impossible de lui arracher quelques mots au sujet de son ‘cas’ personnel, pourtant l’une des attractions du week-end.
Echéance « capitale »
Faut dire que c’est un drôle de match qui attend le flanker perpignanais, ce soir à Aimé-Giral. Un duel de muerte aux accents schizophréniques entre un RCT qu’il a dans le sang (il est né à Toulon) et l’USAP de son coeur (il a passé 11 ans au club). Le tout six jours à peine après son 35e anniversaire (qui a eu lieu dimanche dernier), à quelques semaines de sa retraite sportive. Et qu’importe cette cuisse capricieuse, qui l’envoyait sur la liste des incertains pas plus tard que lundi, pas question de manquer cet ultime USAP-RCT de sa carrière. « C’est justement à ce genre de propos que je préfère ne pas réagir. Ce match est trop important pour nous, pour le club. Et je le répète, il y a beaucoup de pression ». C’est vrai que l’histoire est bien faite, avec des Catalans qui joueront une bonne partie de leur avenir en championnat sur ce coup. Comme pour rajouter un brin de dramaturgie à l’événement, sa der, sa sortie par la grande porte, son match, doublés d’une échéance « capitale ». « Le rugby, c’est notre vie, notre passion. On traverse une saison compliquée. Mais on a retrouvé l’envie et le plaisir. On se sent mieux sur le terrain. Il faut continuer et tout mettre en oeuvre pour battre Toulon ».
Léger changement de ton. Il avoue « ne pas regarder » les matches du RCT, « juste les résultats ». Redoute « une grande équipe, avec des joueurs de classe internationale à tous les postes, bien en mêlée, bien en conquête. Et certainement la plus redoutable du championnat dans le combat ». Une opposition taillée à sa mesure et à celle d’une USAP qu’il juge « prête » pour ce genre d’affrontement, simplement « parce que ça fait partie des valeurs ancestrales de ce club ». Le tout pour un seul et même objectif : le maintien en Top 14 avant de partir en paix. Foi de Le Corvec, déjà l’homme du match, qui pouvait alors remettre son ‘masque’.

« Je me suis mis pas mal de pression autour de ce match. Je vais essayer de répondre. Mais ne m’en veux pas. Je n’ai pas trop envie de parler de moi ». A l’image du « masque » qu’il affiche depuis le début de la semaine, Gregory Le Corvec tente de cacher ses émotions par tous les moyens. Muet, renfermé, focalisé, il fut incapable d’attendre son tour plus de cinq minutes au traditionnel point presse du jeudi. Rendez-vous (téléphonique) est donc pris l’après-midi suivant. Il décroche, amical, comme toujours. Mais impossible de lui arracher quelques mots au sujet de son ‘cas’ personnel, pourtant l’une des attractions du week-end.

Echéance « capitale »

Faut dire que c’est un drôle de match qui attend le flanker perpignanais, ce soir à Aimé-Giral. Un duel de muerte aux accents schizophréniques entre un RCT qu’il a dans le sang (il est né à Toulon) et l’USAP de son coeur (il a passé 11 ans au club). Le tout six jours à peine après son 35e anniversaire (qui a eu lieu dimanche dernier), à quelques semaines de sa retraite sportive. Et qu’importe cette cuisse capricieuse, qui l’envoyait sur la liste des incertains pas plus tard que lundi, pas question de manquer cet ultime USAP-RCT de sa carrière. « C’est justement à ce genre de propos que je préfère ne pas réagir. Ce match est trop important pour nous, pour le club. Et je le répète, il y a beaucoup de pression ». C’est vrai que l’histoire est bien faite, avec des Catalans qui joueront une bonne partie de leur avenir en championnat sur ce coup. Comme pour rajouter un brin de dramaturgie à l’événement, sa der, sa sortie par la grande porte, son match, doublés d’une échéance « capitale ». « Le rugby, c’est notre vie, notre passion. On traverse une saison compliquée. Mais on a retrouvé l’envie et le plaisir. On se sent mieux sur le terrain. Il faut continuer et tout mettre en oeuvre pour battre Toulon ».

Léger changement de ton. Il avoue « ne pas regarder » les matches du RCT, « juste les résultats ». Redoute « une grande équipe, avec des joueurs de classe internationale à tous les postes, bien en mêlée, bien en conquête. Et certainement la plus redoutable du championnat dans le combat ». Une opposition taillée à sa mesure et à celle d’une USAP qu’il juge « prête » pour ce genre d’affrontement, simplement « parce que ça fait partie des valeurs ancestrales de ce club ». Le tout pour un seul et même objectif : le maintien en Top 14 avant de partir en paix. Foi de Le Corvec, déjà l’homme du match, qui pouvait alors remettre son ‘masque’.

Source: lindependant.fr

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  1. Khazdhall 10 mars 2012 at 11h

    "deja l'hommedu match" euh? Non mais pour ecrire un article comme ca,mieux vaut s abstenir

  2. Romainrct 10 mars 2012 at 11h

    Il aurait du revenir en même temps que Lolo emmanuelli reporter les couleurs de son sang

  3. boom09 10 mars 2012 at 11h

    pour moi çà fait longtemps que ce n'est plus un TOULONNAIS! LOLO et PIERRE sont revenus en fin de carriere aider leur club de coeur de retour dans l'élite ,lui aprés MAINTES SOLLICITATIONS, il a préféré la cargolade catalane ! il s'est fait d'ailleurs une spécialité : le carton !

  4. starlette 10 mars 2012 at 11h

    il joue blessé pour la confiance de ses coéquipiers comme tuilagui ils vont essayer de nous faire mal mais ne resteront pas longtemps sur le terrain.coup de poker pour nous faire lâcher le match avec une provocation physique à la limite.

    si nous résistons à ce défi de la 1ère demi heure ils peuvent craquer, surtout que toulon fini ses matchs en meilleure condition que leurs adversaires,en ce moment

  5. Mimo83 10 mars 2012 at 12h

    "Foi de Le Corvec, déjà l’homme du match…" : il ne faut pas lire cette phrase au 1er degré.

    Si, à l'issue du match, Le Corvec ne sera peut-être pas "l'homme du match" sur le plan du jeu, il le sera au moins sur le plan humain, émotionnel.

    C'est une situation quand même assez particulière et Var matin aurait probablement écrit, à peu près, la même chose si nous nous trouvions dans la situation inverse.

    Nous aurions été beaucoup à apprécier qu'il vienne boucler la boucle au RCT, comme ont pu le faire Emmanuelli et Mignoni. Cela n'est pas arrivé, mais il mérite quand même au moins un peu de respect.

    Je pense que c'est comme cela qu'il faut interprêter et prendre les choses, même si pendant 80 minutes ce soir, pas de sentiments, pas d'amis, uniquement du combat et du rugby… et une victoire du RCT !

    🙄 🙄 😉

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