Ce samedi, l’USAP s’est une nouvelle fois inclinée, du côté de Castres cette fois-ci.

Une nouvelle défaite à 0 point pour les Catalans qui restent derniers du Top 14.

Interrogé via L’Indépendant, l’entraîneur adjoint de Perpignan, Nicolas Nadau a réagi. Extrait:

« On ne se satisfait pas de ça, parce qu’on était venu chercher autre chose, mais dans l’état d’esprit c’était très bien. Mais ça ne suffit pas. Il faut être plus discipliné. On a donné trop d’éléments à Castres pour se faire punir. On sent qu’on joue avec le frein à main. Il faut trouver ces actions qui vont nous libérer, marquer les essais qui vont nous libérer. On leur a donné des pénalités, mais on n’a pas été tant dominés sur certains secteurs de jeu. On était venu chercher un combat d’équipe, un état d’esprit d’équipe, maintenant on a deux semaines, avec le Challenge, pour capitaliser sur ça. 

Si on compare à la semaine dernière, on perd le bras de fer à la 30e minute contre Montpellier, là, à la mi-temps, on est à l’équilibre. Mais c’est le bras de fer en sortie de mi-temps, à 13-7, qu’il faut qu’on change, cet état d’esprit qu’on va mettre à la reprise. Il faut qu’on soit plus précis et plus dans le détail en gommant la discipline, on va s’améliorer. Franchement, nos avants on fait un match extraordinaire. On a retrouvé de l’allant, une conquête cohérente… On était dans le match quoi. Mais, dans un match, c’est trois, quatre situations qu’il faut améliorer. On a eu quinze jours difficiles pour travailler avec un effectif réduit, maintenant on va pouvoir travailler en capitalisant sur l’état d’esprit et en équipe, avec des mouvements intéressants. Aujourd’hui, on s’est créé de vraies opportunités en jouant beaucoup plus haut. »

Le demi-de-mêlée Tom Ecochard enchaine. Extrait:

« On n’est pas satisfait. C’est difficile de prendre zéro point sur un match comme ça. Quand on rentre dans les moments importants, on ne peut pas donner des pénalités aussi faciles. On a quatre, cinq pénalités, facilement évitables qui mettent Castres en confiance. Et, a contrario, quand on a des munitions, il faut faire mouche, il faut peser. Mais je n’ai pas le même dégoût que la semaine dernière… même si ça fait zéro point. On a deux semaines pour trouver plus de liant, avoir plus de garanties dans notre rugby pour arriver fin prêt pour Clermont (samedi 20 décembre) avec l’état d’esprit d’aujourd’hui. Il faut capitaliser sur ça, mais on ne peut pas toujours être dans la réaction d’orgueil. Ce qu’on a fait aujourd’hui, il faudra le refaire tous les week-ends. »

Le pilier Catalan Giorgi Tetrashvili conclut. Extrait:

« On est frustrés, on est déçus, mais il vaut mieux d’être déçu après un match comme ça, où on bataille, qu’un match comme celui de la semaine dernière. Les gars ont compris que, quand on met notre corps dans la bataille, on peut lutter chaque week-end. Mais on ne reste pas contents de ce qu’on a fait, on a perdu. Il faut garder la motivation.

J’ai connu ça à Agen (en 2021), mais on n’est pas du tout dans le même d’esprit. Les gars sont motivés et revanchards là. Il manque juste cette victoire pour basculer sur des bonnes choses. Quand on se regarde dans les yeux aux entraînements, je vois des mecs qui n’ont pas perdu la motivation, à la différence d’Agen, mais ça ne suffit pas. Il faut continuer à travailler. »