La fin de match entre Perpignan et le Racing 92 (15-28), samedi soir lors de la 3ᵉ journée de Top 14, a dégénéré. Une bagarre générale a éclaté à cinq minutes du terme, entraînant des cartons jaunes pour Noé Della Schiava et Fabien Sanconnie.

Dans la foulée, un spectateur a pénétré sur la pelouse d’Aimé-Giral avant d’être rapidement maîtrisé par la sécurité, tandis que des gobelets de bière étaient lancés depuis les tribunes.

Un dirigeant catalan a déposé plainte dans la soirée. L’individu interpellé a été entendu par la police. « Je ne sais pas ce qu’il y a eu mais on n’a pas besoin de ça », a réagi le manager Franck Azéma. « La frustration existe, mais ça doit rester dans le respect. »

Ces incidents pourraient avoir de lourdes conséquences pour l’USAP. La saison dernière, le club avait déjà écopé de 25 000 € d’amende et d’une suspension de terrain avec sursis après des violences lors du barrage contre Grenoble.

La Ligue nationale de rugby (LNR) devrait rapidement se saisir du dossier et de nouvelles sanctions sont à craindre.

Selon plusieurs sources relayées par L’équipe, l’USAP pourrait être contrainte de délocaliser son prochain match à domicile, prévu face au Stade Français le 4 octobre.

Le stade Raoul-Barrière de Béziers tiendrait la corde pour accueillir cette éventuelle rencontre délocalisée, comme cela avait déjà été le cas en septembre 2024 face à Montpellier.

L’USAP, déjà frustrée par son début de saison, voit donc planer une nouvelle menace disciplinaire qui pourrait peser lourd dans sa saison.