Après plusieurs semaines de flou et de recours successifs, l’USAP s’apprête enfin à trancher. Le club catalan a annoncé ce vendredi qu’il communiquera le mercredi 12 novembre sur le lieu et les modalités de la rencontre face à Montpellier, prévue le samedi 22 novembre à 16 h 35.

Un dossier marqué par des recours en série

« Ce mercredi 12 novembre, le club sera en mesure de communiquer sur les modalités et le lieu d’organisation de la rencontre USAP-MHR, programmée le samedi 22 novembre à 16 h 35 », a écrit la direction catalane dans un communiqué publié à la mi-journée.

Cette annonce met fin à plusieurs semaines d’incertitude, nées des sanctions infligées à la suite des incidents survenus à Aimé-Giral le 20 septembre dernier, lors d’une échauffourée entre joueurs de l’USAP et du Racing 92, marquée par l’intrusion d’un individu sur la pelouse et des jets de bière.

Le 1er octobre, la Commission de discipline de la LNR avait prononcé deux matches de suspension du stade Aimé-Giral, dont un avec sursis, ainsi qu’une amende ferme de 48 000 euros.

Narbonne ou Béziers ?

Depuis, les dirigeants catalans ont tenté de négocier un compromis pour éviter un exil trop lointain. Le club a ainsi déposé une demande de dérogation auprès de la FFR afin de pouvoir disputer le match à moins de 75 km d’Aimé-Giral, contrairement à ce que prévoit la sanction.
L’option privilégiée a longtemps mené à Narbonne, au Parc des Sports et de l’Amitié, visité par le staff perpignanais le 21 octobre dernier. Mais le dossier n’a pas avancé aussi vite qu’espéré.

Face à l’absence d’accord, l’USAP a saisi le CNOSF dans le cadre d’une procédure de conciliation. « Le club a saisi le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), dans le cadre de la procédure de conciliation prévue par le Code du sport », a-t-il confirmé.

Décision attendue en début de semaine prochaine

L’audience de conciliation s’est tenue cette semaine, et son résultat est attendu en début de semaine prochaine. Ce n’est qu’à réception de cet avis que le club pourra confirmer les modalités de cette « réception » délocalisée.

Deux pistes restent sur la table : Béziers et le stade Raoul-Barrière, si la dérogation est refusée, ou Narbonne, si elle est accordée. Une dernière incertitude plane toutefois : le délai d’organisation de seulement dix jours avant le coup d’envoi d’USAP-MHR pourrait encore rebattre les cartes.