Malgré la tempête vécue par les Bleus en Nouvelle-Zélande, Fabien Galthié reste accroché : « Pour rien au monde je ne laisserais ma place »
Malgré la tempête vécue par les Bleus en Nouvelle-Zélande, Fabien Galthié reste accroché : « Pour rien au monde je ne laisserais ma place »
Le vendredi 18 juillet 2025 à 12:10 par David Demri
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La tournée des Bleus en Nouvelle-Zélande restera comme l’une des expériences les plus extrêmes de l’ère Galthié. Fatigue accumulée après une saison interminable, absence des leaders, série de blessures… et une humiliation à Wellington. Pourtant, derrière le chaos, le staff y voit une étape cruciale pour l’avenir.
Une mission presque impossible assumée dès le départ
Fabien Galthié n’a jamais caché la vérité : affronter les All Blacks avec un groupe profondément remanié, c’était plonger dans le chaos. « Nous savions où nous allions », rappelait William Servat. Depuis son arrivée aux commandes en 2019, le sélectionneur n’avait jamais connu une telle adversité. Et plutôt que de subir, il a transformé cette situation en laboratoire géant pour tester ses hommes, leur résistance mentale et leur capacité d’adaptation.
Des coups durs jusqu’au bout
Les forfaits ont rythmé la tournée, mais le dernier match a viré au casse-tête : Pierre-Louis Barassi, Cameron Woki et Régis Montagne ont tous quitté le groupe sur blessure. Trois joueurs clés de ce mois en noir. « Ce n’est rien de grave pour chacun, si on avait une finale à disputer, ces trois joueurs auraient postulé. Mais on ne peut pas se permettre de prendre de risques », expliquait Servat.
À cela s’est ajouté le pépin de Bastien Vergnes-Taillefer, prévu sur le banc. Conséquence : de nouvelles combinaisons à improviser, comme depuis le début de cette aventure. « Nous aurons nos armes à Hamilton », promet le staff.
Plus qu’une tournée : une répétition pour l’Australie
Si les résultats ne plaident pas en faveur des Bleus, Galthié refuse de voir cette tournée comme un échec. L’important est ailleurs : préparer le groupe aux tempêtes qui attendent lors de la Coupe du monde 2027. « On veut vivre pleinement ces moments difficiles. C’est une expérience rare et forte. Pour rien au monde, je ne laisserais ma place, et les joueurs non plus », a-t-il insisté.
Cette immersion extrême rappelle une vérité : pour être champion du monde, il faudra savoir se relever après les coups durs. Comme après la perte de Ntamack ou la blessure de Dupont en 2023. « Dans la préparation d’un groupe, avec une Coupe du monde en perspective, il est évident que ces instants sont importants. Ils compteront pour la suite », conclut Servat.
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Cette tournée en Nle Zde est une bonne chose .Il a fallu s’adapter de par de multiples défections ( blessures, méformes , fatigues , overdose …) , la fin d’un top 14 épuisant , ….cela aura permis de mettre en selle des joueurs qui n’auraient sans aucun doute pas foulé les pelouses de ce lointain pays et de leur montrer qu’il leur fallait encore et encore progresser …
De quelle tempête parle t on ??
Tempête dans un verre d’eau ou le gonflement systématique des talents et des performances des médias rugby.
Ego surdimensionné : meilleur championnat , meilleurs joueurs du monde mais toujours rien du côté mondial , ça doit être frustrant de toujours jouer les seconds rôles même le Pays de galles, l’Argentine et les Fidji on fait mieux que nous à la coupe du monde en France…