Mathis Castro-Ferreira sans langue de bois : « Ce n’était pas facile à accepter… »
Mathis Castro-Ferreira sans langue de bois : « Ce n’était pas facile à accepter… »
Le jeudi 20 novembre 2025 à 10:10 par David Demri
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Le troisième ligne du Stade-Toulousain Mathis Castro-Ferreira s’est confié dans les colonnes de Midi Olympique.
Ce-dernier explique avoir hâte de reprendre la compétition, lui qui a manqué le début de la saison en raison d’une blessure à l’épaule. Extrait:
Mentalement, je suis excité d’avoir retrouvé le groupe, d’avoir repris les entraînements collectifs et les matchs avec eux. Franchement, ça fait beaucoup de bien. Après, il fallait aussi reprendre des sensations sur l’aspect physique, sur le temps de jeu, se réhabituer à l’enchaînement des tâches. Maintenant, l’objectif, c’est de monter en régime à chaque sortie, de gagner en puissance et de pouvoir enchaîner les feuilles de match.
Dès qu’on remet un pied sur le terrain, on a tout de suite une énorme envie de rejouer et de le faire tous les week-ends (sourire). Mais il faut être patient, travailler et attendre le bon moment. Et je sais que, le bon moment, il arrive toujours.
Il ne le cache pas : la décision de se faire opérer au mois de juin a été difficile à prendre. Extrait:
Oui. Parce que, du coup, je savais que j’allais louper toute la préparation d’été avec le groupe et le début de saison suivant. Donc, ce n’était pas facile à accepter. Mais d’un point de vue sportif, c’était le mieux à faire pour me remettre d’aplomb et ne plus penser à ça. Ce n’était pas simple de prendre cette décision mais je ne la regrette pas.
Cela s’était un peu détérioré au fur et à mesure. Et, arrivé en juin, on a dit qu’il fallait opérer sur l’intersaison pour ne pas avoir de grosses séquelles ou de grosses gênes à l’avenir. C’est ce qu’on a fait.
Il a très mal vécu le fait de se blesser alors qu’il montait en puissance. Extrait:
L’an dernier, cela a été assez difficile à vivre sur le plan mental. Parce que revenir, faire des bons matchs, commencer à enchaîner un peu… Puis rechuter par la suite, c’est dur à encaisser. Après, je suis aussi conscient que c’est le sport de haut niveau et que ça arrive dans une carrière. On se dit qu’on est prêt mentalement à affronter les coups durs mais quand ça s’enchaîne… En tout cas, cela m’a effectivement permis de grandir, de mûrir, de connaître un peu mieux mon corps et ses besoins. De ce côté, c’est un plus à mes yeux.
Concernant son jeu, il explique vouloir progresser dans certains secteurs. Extrait:
Dans mon jeu, cela concerne surtout la défense et la touche. Je veux passer un cap dans ces domaines, continuer à travailler. Pour la défense, j’ai la chance de pouvoir le faire au club avec Antho (Jelonch), François (Cros) et Jack (Willis), qui sont de gros joueurs sur ce secteur. Pour tout ce qui est manipulation du ballon ou courses en attaque, c’est pareil avec Alex (Roumat). Sur la touche, je veux progresser sur le saut, la lecture, etc. C’est très important dans le rugby actuel.
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