Mathis Ferté n’a pas peur de la pression et des critiques : « J’aime ça, le fait que les supporters soient à fond »
Mathis Ferté n’a pas peur de la pression et des critiques : « J’aime ça, le fait que les supporters soient à fond »
Le mercredi 6 août 2025 à 21:40 par David Demri
1 Commentaire
Publicité
À 22 ans, Mathis Ferte a quitté Brive pour rejoindre Toulon cet été. Sept saisons chez les Coujous derrière lui, une nouvelle aventure sur la Rade devant.
L’ancien ailier Briviste s’est confié longuement à Midi Olympique sur ce virage dans sa jeune carrière.
De Cahors à Brive, Ferte a toujours évolué dans des territoires de rugby. Extrait :
« J’ai été habitué comme ça déjà depuis petit. Mon père m’entraînait au rugby, tous mes amis sont issus du rugby, mon frère joue, et ma mère était bénévole au sein d’un club… J’ai baigné dans tout ça ! En fait, sans m’en apercevoir, on parle toujours rugby même avec ma tante, mon oncle. J’ai retrouvé ça à Brive. J’aime ça, le fait que les supporters soient à fond. J’ai besoin de ressentir ça, et même d’entendre que je ne suis pas bon quand c’est le cas. Parce que je sais que ces gens donnent tout. J’aime que le club pour lequel je joue puisse avoir un impact sur la ville. Ici, ça vit aussi pour le rugby. Ça m’aide à me surpasser et à me faire progresser. Au fond, tout pousse à ne pas décevoir les supporters. J’ai besoin d’être connecté au rugby le plus souvent possible. Le rugby est ma passion, et cela ne me dérange pas de partager ça avec le plus de monde possible, même si maintenant je suis aussi un joueur.»
Même dans les critiques, il trouve un moteur pour progresser. Extrait :
«Moi, ça m’a toujours aidé à être meilleur. Je sais qu’il y a une responsabilité de jouer ici. Je n’ai pas envie de décevoir, encore plus quand tu es un nouveau. Je suis exigeant et j’ai envie de mettre la barre au top niveau. La pression, je veux m’en servir. J’ai envie que l’on dise rapidement de moi que je suis un chien, que je suis un gars qui se bat pour ce maillot. Ici, il faut se battre, bien évidemment pour tes coéquipiers, mais surtout pour un club, un blason, une ville et une région. Les gens ont l’amour du maillot ici, et j’espère en être digne le plus rapidement. »
Si l’éloignement a été un sujet, il a été vite levé. Extrait :
« Je suis très famille. Mes parents m’ont laissé le choix, mais ils n’ont jamais dit que serait une mauvaise idée de signer ici. Ils m’ont soutenu à 100 % dans ma réflexion. En vérité, l’éloignement avec la famille a été le facteur qui m’a fait le plus réfléchir. Mais, je suis sûr que ça va me faire grandir. Ça va me faire du bien, mais bien évidemment que je me suis dit : « Si tu es loin d’eux, est-ce que tu seras bien dans la tête ? » Si tu n’es pas bien dans ta vie, tu n’es pas bien au rugby. Mais, je ne suis pas venu tout seul ici puisque ma petite amie, qui est de Cahors, m’accompagne. Pour l’instant, je peux juste vous dire que je suis bien et heureux. La famille vient beaucoup nous voir, il n’y a que cinq heures de route.»
Publicité
1 Commentaire
j’adore ce minot