
Matt Giteau: « Juan Martin Hernandez ? C’est un bel homme ! »
Matt Giteau: « Juan Martin Hernandez ? C’est un bel homme ! »
Le mercredi 21 octobre 2015 à 18:03 par David Demri
0 Commentaire
Publicité
Matt Giteau, le centre de l’Australie, n’a pas manqué de compliments envers l’Argentine, avant la demi finale entre les Wallabies et les Pumas, dimanche (17h00) à Twickenham. Sans oublier de complimenter son ancien coéquipier à Toulon, Juan Martin Hernandez.
C’était génial ! On a montré beaucoup de caractère. Il nous restait cinq minutes, et on a su mettre l’Ecosse sous pression pour revenir.
Vous allez retrouver l’Argentine, dimanche (17h00), en demi-finale. Comment jugez-vous cette équipe ?
A chaque coupe du monde, ils sont bons. Ils atteignent toujours leur pic de forme pour cette compétition ! Et là, ils sont incroyablement dangereux, ils ont poussé la Nouvelle-Zélande jusqu’au bout lors du premier match (défaite 26-16). Ils sont très compétitifs. On joue une demi-finale, et là, il ne reste plus que de très bonnes équipes. On ne peut pas se permettre de sous-estimer un adversaire et on ne sous-estimera pas l’Argentine. Elle joue avec beaucoup de confiance en ce moment, elle fait vivre le ballon, son triangle ailiers-arrière est très dangereux. Ils sont bons partout. Et ils font les choses à leur façon.
Comment les avez-vous vu progresser depuis que vous avez commencé votre carrière internationale, il y a douze ans ?
Mon dieu, douze ans !! (rires) Comme je le disais, ils préparent parfaitement leur objectif, ils ont de l’engagement physique, ils sont passionnés, adroits. Et surtout, ils sont plus explosifs derrière et vous punissent sur les ballons de récupération.
C’est un bel homme ! (rires) Je lui dis toujours ça quand on est à Toulon ! Il est tellement adroit, il est fort défensivement, il apporte beaucoup de stabilité à leur équipe. Il a confiance en ses capacités et beaucoup des choses qu’il fait, la plupart des autres joueurs ne peuvent pas le reproduire.
Pour revenir à vous, imaginiez-vous il y a un an seulement disputer cette Coupe du monde, puisqu’alors vous n’étiez même plus sélectionnable, jouant en Top 14 ?
Oh non ! Je pensais que je serais en train de donner quelques discours ou interventions et récupérer un peu de cash (rires) ! Non, ça a été six mois fantastiques, un parcours génial. J’ai été accueilli dans un groupe qui m’a tout de suite permis de me sentir à l’aise. Et grâce à ça, j’ai pu être naturel sur le terrain immédiatement.
Votre expérience de la Coupe du monde 2003 est-elle utile au groupe ici ?
Non, pas vraiment. Je n’étais pas très impliqué alors, j’étais jeune (21 ans), je sortais du banc en fin de match… Certains membres de notre encadrement ont vraiment participé à cette aventure, comme Stephen Larkham (aujourd’hui entraîneur des trois quarts et de l’attaque des Wallabies), et ça c’est utile. Il donne son avis, parle de la manière dont on peut gérer les choses. Ça a de la valeur.»
Source: lequipe.fr
Publicité
0 Commentaire