Matt Giteau, qui évolue depuis deux saisons au RC Toulon, s’est confié à L’Equipe Magazine, n’éludant aucune question. Le centre australien livre même, sans retenue, quelques réponses franches et inattendues.

La vie toulonnaise, c’est sympa, explique d’abord Matt Giteau, toujours humble, avant d’avouer qu’il savoure le fait de côtoyer chaque jour d’autres stars, comme Jonny Wilkinson, «le pro ultime», ou comme Frédéric Michalak, «imprévisible avec une vision large du jeu». Ensuite, poursuit-il, et même si le club varois ne cache pas ses ambitions, Giteau est surtout là pour apporter son savoir-faire et partager son expérience : l’ancien centre des ACT Brumbles réfute l’idée qu’il aurait accepté de venir dans le sud pour l’argent. «Je ne pourrais pas me regarder dans une glace si j’étais venu à Toulon pour le fric», confesse-t-il d’ailleurs.

«Ici, je m’éclate», continue-t-il, parce que le rugby du Vieux Continent n’a rien à envier à celui de l’autre hémisphère, parce que le Top 14 est une épreuve qui l’emballe, parce que la H-Cup lui permet de se mesurer au reste de l’Europe du rugby, parce que le nombre de matches est sans commune mesure avec ce qui se passe de l’autre côté du monde, parce que le club de la Rade est aussi multiculturel, cosmopolite, bigarré et parfois un peu potache. Et puis, par-dessus tout, Matt Giteau démontre qu’il n’a pas la langue dans sa poche.

Des phrases savoureuses sur Bernard Laporte

Qu’il s’agisse de son enfance, de sa première cuite, de ses blagues et celles qu’on lui fait, des concours de scrabble par téléphone, le rugbyman raconte sa vie avec une franchise déconcertante et un humour distancié. Sans oublier quelques phrases savoureuses sur Bernard Laporte, l’inénarrable manager du club. Qui fait rire tous les joueurs, mais les bouge aussi parfois avec sa vigueur et ses coups de gueule légendaires. Là encore, Giteau, 92 sélections avec les Wallabies, nous en apprend de belles sur ce qui se passe, se dit et se fait dans les vestiaires du club varois.

Entretien à découvrir en totalité dans L’Equipe Magazine du samedi 16 février.