Mattéo Le Corvec raconte le cauchemar qu’il a vécu à l’USAP
Mattéo Le Corvec raconte le cauchemar qu’il a vécu à l’USAP
Le dimanche 28 décembre 2025 à 11:25 par David Demri
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Le troisième ligne Mattéo Le Corvec a quitté les rangs du Rugby Club Toulonnais l’été dernier afin de rejoindre l’USAP.
Ce dimanche, ce-dernier va faire son grand retour au Stade Mayol pour y défier ses anciens coéquipiers.
Interrogé via Var-matin, Mattéo Le Corvec a raconté le cauchemar des Catalans avec un début de saison catastrophique.
Il évoque un véritable cauchemar avec 10 défaites consécutives en Top 14 avant une première victoire contre Clermont, le week-end dernier. Extrait:
Comme un cauchemar. Au fur et à mesure des semaines, quand tu enchaînes les défaites, tu finis par te dire : “Mais, en fait, on ne va jamais gagner”. Tu prends ça comme une malédiction. J’ai senti, au coup de sifflet final du match contre Clermont [samedi dernier, lors de la première victoire de Perpignan cette saison en Top 14, Ndlr], une vraie émotion. Parce qu’honnêtement, c’est dur. On a perdu tout le staff rapidement, on a été un peu livré à nous-mêmes sur une semaine et de gagner là, c’était particulier.
On a tous ressenti ça comme une délivrance. On est des compétiteurs et vivre ça, ce n’est pas facile. J’ai aussi vu des sourires sur le visage des supporters. C’est là où tu mesures encore plus que ce club est grand. Les gens vivent pour l’Usap. Maintenant, ça va être à nous de le prouver sur le terrain.
En rejoignant l’USAP, il ne pensait vraiment pas connaitre un tel cauchemar. Extrait:
Non, jamais. Je n’arrive pas vraiment à l’expliquer, d’ailleurs. En étant arrivé cette année, je suis mal placé pour savoir si le problème était plus profond, ou non. Mais quand j’ai signé ici, j’étais persuadé qu’on pouvait faire quelque chose de bien. Avec l’effectif qu’on a… J’espère que cette victoire nous a lancés.
Il ne le cache pas : trouver du positif dans une série aussi longue de défaites est impossible. Extrait:
Du positif ? Pour être honnête, je n’en trouvais pas. Dans ces moments-là, tu ne peux que te raccrocher aux gens que tu aimes. C’est la seule chose qui peut te donner le sourire. (Il se reprend) Et encore… Toutes nos familles en ont chié. Moi le premier, en rentrant à la maison, je n’étais pas aussi heureux que je le suis d’habitude. Cette série de défaites, ça impacte notre quotidien, oui, mais aussi celui de nos familles.
Malgré cette dynamique catastrophique, il affirme avoir été très bien accueilli à Perpignan. Extrait:
J’ai été super bien accueilli. Je connaissais déjà quelques mecs dans le vestiaire, mais je ne pensais pas me sentir bien aussi rapidement. C’est ce qui me faisait chier, d’ailleurs. Tout se passait bien avec le groupe, les entraîneurs avaient une approche différente avec moi de celle que j’avais pu connaître jusqu’ici mais, collectivement, on n’arrivait pas à le mettre en place.
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