Le troisième ligne Mattéo Le Corvec a pris la forte décision de quitter le Rugby Club Toulonnais cet été afin de rejoindre l’USAP.

Interrogé via Midi Olympique, le jeune Varois a expliqué sa décision de quitter son club de coeur pour Perpignan.

Il ne le cache pas : à l’USAP, il espère jouer davantage qu’au RCT. Extrait:

À 24 ans, on a envie de vraiment compter dans un groupe, d’exister davantage comme joueur à part entière, et pas juste comme un jeune. Je voulais jouer davantage, enchaîner les matchs. C’est ce qui m’a un peu manqué en début de saison dernière à Toulon. Le début de saison était un peu en dents de scie. Je jouais peu, je n’arrivais pas vraiment à construire ma confiance… » 

Il confirme avoir réussi une belle fin de saison avec Toulon, sur le plan personnel, suite à la blessure contractée par Charles Ollivon. Extrait:

« Il me restait 8-9 mois sous le maillot rouge et noir, je me suis dit : « Il faut que je sois moi-même, que je sois vraiment relâché au maximum » ; et ça m’a permis de pouvoir vraiment me montrer davantage. »

Mattéo Le Corvec l’affirme : la saison 2024 / 2025 a été sa meilleure saison. Extrait:

« C’est ma meilleure saison, celle où j’ai le plus joué, le plus marqué. Il est nécessaire de faire le travail de l’ombre mais, pour apporter un maximum à l’équipe, il faut aussi avoir envie d’avancer, de marquer. J’ai pris l’opportunité de toucher le ballon, de me montrer plus et c’est en enchaînant les matchs que je me suis débloqué. »

Il souhaite désormais que chacun respecte sa décision de quitter le RCT. Extrait:

« Toulon a été mon club pendant treize ans, j’y ai passé tous mes moments rugbystiques très importants, j’y ai connu mes premières feuilles de match en professionnel. La vie est faite de choix et il faut les respecter et les assumer. »

S’il espère gagner du temps de jeu du côté de Perpignan, il sait très bien que rien ne lui sera offert pour autant. Extrait:

« Je ne dis pas qu’en venant à l’Usap, j’aurai forcément plus de temps de jeu qu’à Toulon, parce qu’il y a énormément de monde en troisième ligne. Je vais essayer de me nourrir des autres, parce que je suis encore assez jeune, et il faut que je progresse encore. Mais je compte apporter mon sérieux, mon abnégation. »

Pour conclure, il affirme que son père, Grégory, ne l’a jamais influencé dans son choix. Extrait:

« Mon père ne m’a ni poussé ni aiguillé dans mon choix. Il m’a dit que, dans tous les cas, mon choix serait le bon, qu’il fallait que je suive mon instinct. C’est un défi très important pour moi. »