Matthias Halagahu : « On en parlait dans la semaine avec Mattéo Le Corvec et tous les jeunes de notre génération »

Matthias Halagahu : « On en parlait dans la semaine avec Mattéo Le Corvec et tous les jeunes de notre génération »

Le vendredi 20 juin 2025 à 20:40 par David Demri

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Huit ans que Toulon attendait ce moment. Huit années de frustrations, de doutes et de reconstructions avant de pouvoir à nouveau s’inviter dans le dernier carré du Top 14. Ce samedi soir à Lyon, le Rugby Club Toulonnais défiera Bordeaux-Bègles avec l’ambition de signer son grand retour parmi les géants. Et cette fois, les Varois n’entendent pas s’arrêter là.

Un parfum d’histoire… et un poids à porter

Si le nom « Toulon » évoque immédiatement les fastes du triplé européen (2013-2015) et du titre de champion de France en 2014, le club du Var revient de loin. Sa dernière demi-finale de Top 14 remonte à 2017, une éternité pour une institution de cette envergure.

Mais pour Pierre Mignoni, qui façonne ce groupe depuis plusieurs saisons, l’essentiel n’est pas de renouer avec le passé, mais de bâtir autre chose :
« Cette époque est importante, on en parle souvent. C’est un héritage à la fois magnifique, mais assez lourd parfois. Si les joueurs en sont fiers, ça leur pèse parfois. Il fallait trouver notre propre chemin, notre propre histoire. C’est ce qu’on est en train de faire. On est loin de ce qu’on a pu faire. Mais on s’en rapproche. »

Cette quête d’identité, les jeunes Toulonnais la ressentent profondément. Nés après les grandes heures du RCT, ils portent aujourd’hui l’espoir de tout un club. C’est le cas de Matthias Halagahu, pur produit de la formation varoise :

« On en parlait dans la semaine, avec Mattéo Le Corvec et tous les jeunes de notre génération. On a la chance de participer assez tôt dans notre jeune carrière à des matchs comme ça. Mais on pensera à tout ça un peu plus tard. »

Face à l’UBB, un test grandeur nature

L’Union Bordeaux-Bègles se présente avec le costume de championne d’Europe, une étiquette flatteuse… mais aussi un statut qui inspire le respect dans les rangs toulonnais. Le deuxième ligne Halagahu ne s’en cache pas :

« Il y a quand même des équipes qui sont devant nous, comme celle qu’on va affronter demain ou Toulouse, qui sont des locomotives depuis un petit moment, qui ont une expérience collective plus importante que la nôtre. »

Conscient du chemin restant à parcourir, le RCT n’en reste pas moins déterminé à bousculer l’ordre établi. Le message de Pierre Mignoni est limpide : pas question de se contenter d’être là.
« Si tu es juste content d’être là, tu vas repartir sans rien. »

Une génération à l’aube de son histoire

Ce groupe toulonnais, jeune et ambitieux, n’a rien oublié de l’échec frustrant de la saison dernière face à La Rochelle en barrage. Cette fois, il s’avance avec davantage de certitudes… et une farouche volonté de faire honneur au maillot rouge et noir.

Contre une UBB en pleine confiance, la demi-finale s’annonce comme une bataille d’énergie, d’intensité et d’héritage. Reste à savoir si cette nouvelle ère varoise saura transformer l’histoire en destin.

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  1. Roldon 20 juin 2025 at 22h- Répondre

    « Nés après les grandes heures du RCT » ?
    Il a 9 ans Halagahu ?

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