Le deuxième ligne du Rugby Club Toulonnais, Matthias Halagahu s’est confié via Midi Olympique à l’approche de la demi-finale de Top 14 à venir contre Bordeaux-Bègles, ce samedi soir.

Ce-dernier confirme que la qualification du RCT pour les demi-finales est un gros soulagement pour le groupe Varois.

Selon lui, les joueurs ont rapidement récupéré après leur victoire remportée en barrage contre Castres. Extrait:

« Quand tu gagnes et que tu renvoies Toulon en demie pour la première fois depuis huit ans, tu récupères plus vite. Tu mets la fatigue, les bobos de côté. On en parlait avec tous les jeunes : on a la chance de participer assez tôt dans notre carrière à des matchs comme ça, on est fiers de faire partie de ce groupe. Il ne faut pas trop réfléchir, jouer et se donner les chances de répondre présent. C’est une immense fierté de représenter Toulon. »

Selon lui, le RCT ne cesse de progresser depuis l’arrivée de Pierre Mignoni à la tête de l’équipe. Extrait:

« On va jouer contre le champion d’Europe en titre. Je ne sais pas si on a franchi un cap. Depuis que Pierre Mignoni est arrivé, on progresse en tant qu’équipe, en tant que groupe. Il y a encore des équipes devant nous comme celle qu’on va affronter demain, ou comme Toulouse, qui ont une expérience collective supérieure à la nôtre. Mais on sait ce qu’on s’est dit dans la semaine, et on sait ce qu’on veut faire. »

Pour conclure, Matthias Halagahu a dit le plus grand bien d’un de ses coéquipiers, un certain Ma’a Nonu. Extrait:

« Tous les jours, Ma’a nous montre ce que c’est qu’être un champion. Lui, il a tout gagné. Quand on voit tout le travail qu’il fait dans la semaine, qu’il nous fait subir… À 43 ans, il ne se ménage pas, il travaille comme un acharné. Il a vingt ans de plus que toi, il a tout gagné, et il travaille plus que toi… Quand tu vois Ma’a Nonu bosser comme ça, tu comprends que tu dois en faire plus, parce que tu n’as pas envie de passer pour un fruit ou de lui faire honte. Il nous a tous apporté à chacun un regain de travail, d’énergie, pour aller chercher un peu plus loin.

C’est un joueur connu dans le monde entier, et sa célébrité est justifiée. En tant que club, c’est un honneur de l’avoir avec nous. On ressent sa présence. Au-delà de son expérience, c’est un très bon compagnon, il a de l’influence et ça a compté dans notre qualification. Avec lui, on comprend qu’on ne doit pas changer notre préparation en fonction de l’équipe qu’il y a en face, ou parce que c’est une demi-finale. On va faire le travail en équipe, se concentrer sur nous et si on fait bien notre travail collectivement, ça va bien se passer. »