:pissedoff: 😉 Salut les amis… J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle : la bonne, c’est que les choses commencent à bouger dans le landerneau quinziste. Nous ne sommes plus les seuls à râler (merci Mr Bouscatel). La mauvaise, c’est que nous sommes toujours Toulonnais… agrippés par un chat noir et soumis aux feux croisés des parrains d’Ovalie. Voilà la situation… Alors il faut se retrousser les manches et supporter trois fois plus le RCT… Mais ça me paraît tellement évident que le dire devient une insulte à notre intelligence collective !!… Toutefois j’ai lu et diversement apprécié les posts depuis quelque temps. Coincés entre défaitisme chronique, ironie de circonstance ou défiance non assumée…

Sérieux, les gens ! On se demande aujourd’hui si Karl Marx ne s’est pas trompé… Si ce n’est pas plutôt l’opium qui est devenu la religion du peuple car visiblement, certains supporters, commençant à avoir le trouillomètre à zéro, envahissent peu à peu les blogs. La petite fumée défaitiste ferait-elle son effet sur les velléités de certains Toulonnais ?… Ressaisissez-vous, bon sang car, comme d’autres le cannabis, vous cultivez « le vague à l’âme », cette petite drogue douce et délétère qui pourrit les neurones… Alors avec le respect dû aux diverses interventions, entre la passion, la naïveté, les mauvaises interprétations ou le dénigrement systématique, je pense qu’il est temps de sonner le réveil… Debout, maintenant !!! Nous sommes dans le money-time et toutes les écuries souffrent, les amis car le Top 14 et la H-Cup sont terriblement exigeants. Alors avant de brûler aujourd’hui ce qu’on a adoré hier, je vous rappelle simplement deux ou trois choses :

Pour les plus honnêtes et qui ont de la mémoire, le Président, sur la Rade, on l’appelait, souvenez-vous, « l’Arabe en Ferrari », avec cet accent bizarre, pas encore toulonnais mais celui, certainement, de la sincérité. Le surnom a fait long feu, un Umaga, un Gregan, un George Smith et un Botha plus tard… D’abord parce que Mourad Boudjellal sort sa Maserati au moins aussi souvent que sa Ferrari. Ensuite parce qu’un entrepreneur, non-issu du sérail, faisant revivre le Rugby Club Toulonnais (je l’écris en toutes lettres pour les sponsors et les journaleux distraits), qui lui offre les meilleurs joueurs et veut en faire une référence en Top 14, même à Toulon, on dit « Respect ». On dit aussi « Bravo » et on lui donne du « Monsieur Boudjellal ». Mais attendez la suite avant de m’accuser de mouradophilie, je suis tout sauf naïf…
Puis il s’est trouvé un nouveau défi : propulser le RCT vers les sommets du rugby européen.
Il est comme ça, Mourad. Homme de gros coups, de paris insensés et souvent réussis, d’excès, de bluff, de polémiques aussi stériles que jouissives ; du Guazzini pour le sens marketing et le show, du Aulas pour la mauvaise foi et l’exposition médiatique, du Qatari dans sa volonté de taper haut et fort avec un chéquier; le tout enveloppé dans une faconde narcissique, « tête à claque » et provocateur malin, faisant les délices des médias (les miens itou). Le personnage fascine, énerve ou exaspère. La vindicte alors se déchaîne sur les blogs et forums. Les Toulonnais s’enflamment, la fierté chevillée au corps, avec ce sentiment d’écorchés vifs pensant que la terre entière leur en veut. Ça vit, ça débat, ça castagne, ça remplit les stades et les colonnes des canards… On parle du Rugby comme jamais auparavant (Canal+, un mot ?) et surtout, ça détourne un moment les missiles tirés sur le club. Pendant ce temps, Bernie Le Dingue et son staff reconduit travaille, le groupe se ressoude, même dans la difficulté – on a tous quelque chose en nous de Guy Novès – et c’est souvent la marque des grandes équipes.
Alors on peut être les censeurs des uns, avocats des autres mais cette humeur chafouine n’est que l’expression « A’m’en’donné », d’une incompréhension passagère et foutrement méridionale en sorte. Celle d’un peuple rêvant de «l’Inaccessible Bout de Bois». Bref, celle d’un peuple qui à la trouille : la bonne, la seule, l’unique, celle de réussir… Mais il faut la surmonter malgré les obstacles. Et si l’évolution de ce sport peut effrayer, elle est toutefois nécessaire et régénératrice, même si elle passe par des clashes, Les héritiers ferrassiens ne lâcheront pas les bijoux de la couronne sans combattre !… Il est aussi vrai qu’elle ne procure pas de blanc-seing et personne ne connait les secrets des Dieux d’Ovalie. Alors, svp, profitons de l’instant présent avec nos pépites, le temps des regrets arrivera suffisamment tôt, lorsque le soufflé médiatique sera retombé et que la guerre entre instances internationales, fédérales, liguéennes et clubs reviendra nous pourrir la vie (si, si, ça peut être pire !). Mais pour la suite de la H-Cup et du Championnat, notamment ce samedi contre nos « meilleurs ennemis » castrais, ne doutez pas : la loi du sport décidera et si elle est Toulonnaise, alors on bouffera du trophée à pleines dents en fin de saison, histoire de faire taire les malfaisants. Et je ne parle même pas du houblon…

Allez Toulon. :-* 😉 :beer: :beer:

«Une petite rébellion de temps en temps, c’est comme un orage qui purifie l’atmosphère… » – Thomas Jefferson