Ce samedi, l’Union Bordeaux-Bègles a frappé fort en s’imposant sur la pelouse des Bulls, en Afrique du Sud, à l’occasion de la première journée de la Champions Cup (33-46).

L’ouvreur Bordelais Matthieu Jalibert a réagi via Midi Olympique.

Ce-dernier a exprimé sa grande joie.

Il analyse ce match. Extrait:

C’était le premier match depuis notre titre. On remet notre titre en jeu cette année. C’était un match important. On avait à cœur de bien commencer la compétition et de retrouver une dynamique positive. On sait que la Coupe d’Europe, c’est quelque chose qui nous correspond parce qu’on peut mettre beaucoup de vitesse dans notre jeu.

Ça a été compliqué en première mi-temps. On a payé nos petites erreurs, mais globalement, on a bien maîtrisé le match et on a réussi à les faire exploser physiquement en deuxième mi-temps. On est très contents de ça, très contents des cinq points et du résultat globalement.

On voulait frapper les premiers. On sait que c’est une équipe qui est très lourde, très dense physiquement. On voulait les asphyxier, ne pas attendre que ce soit eux qui imposent le rythme. Ça faisait partie de notre plan de mettre beaucoup de vitesse dès les premières actions. Ça s’est ouvert sur la première du match donc c’est positif. Je pense que les avants ont fait un gros match dans l’intensité, et physiquement, et on a réussi à les faire exploser comme je l’ai dit, donc c’est quelque chose de positif sur lequel on va pouvoir s’appuyer et continuer à travailler.

Il explique comment l’UBB a su se ressaisir après un début de match délicat. Extrait:

Honnêtement, ce sont des faits de jeu qui nous mettent en difficulté. On a deux ou trois sorties de camp mal gérées. Une réception sur duel aérien, un ballon perdu et une contre-attaque… Ça nous a mis un coup dur à la tête, mais nous n’avons pas douté parce qu’on sentait que dès qu’on avait le ballon et qu’on arrivait à enchaîner plus de 3-4 séquences, ils étaient vraiment en difficulté et la vitesse de déplacement de nos avants et des trois quarts les mettait à mal.

À la mi-temps, on s’est dit qu’il fallait garder la tête froide, continuer à mettre du rythme, à poser notre jeu dans notre système et que ça allait s’ouvrir et c’est ce qui s’est passé. Ils ont commencé à faire pas mal de fautes, à jouer en infériorité numérique et nous, on a appuyé là où ça fait mal. Comme je l’ai dit, les ‘gros’ ont fait un gros boulot, que ce soit au niveau de la conquête mais aussi sur les défenses en mêlée qui est un point fort pour eux. Et nous, les trois quarts, on a bien fini les coups et c’est une belle partie collective et aussi mentale par rapport au scénario du match.