Lors de son intervention dans la chronique Poulain Raffute diffusée sur Rugbyrama, l’ancien président du Stade-Français Paris, Max Guazzini est revenu sur son départ du club Parisien en 2011.

Il se remémore de l’escroquerie dont il a été victime, menée par la société Canadienne, la Facem qui devait fournir 12 millions d’euros.

Il a vécu son départ du Stade-Français comme un véritable drame. Extrait :

« Je suis arrivé au Stade-Français vraiment par hasard et j’ai fait construire ce stade Jean-Bouin, ce fut d’ailleurs dix ans de lutte. Quand je suis parti du club, c’était le drame de ma vie. Mais en avril 2011 on est victime d’une escroquerie. On découvre cela au mois d’avril. On n’a jamais eu de problème de trésorerie car on avait les recettes des matches au stade de France et c’était énorme. Mais comptablement c’était un problème et il a fallu trouver une solution. »

Max Guazzini affirme être tombé sur des escrocs comme Christophe Dominici à Béziers. Il est en colère et espère que ces-derniers paieront. Extrait:

« On est tombé sur des escrocs un peu comme ce qu’a vécu Dominici à Béziers et on a vu à quel point ça l’a déstabilisé. Christophe Dominici a été victime d’escrocs et j’espère que ces gens paieront ! Nous, on les a fait payer car ils ont été condamnés à de la prison. Ils ont fait appel et ont écopé de trois ans de prison. Mais ça a été pour moi une période très difficile. Le Stade-Français, c’était mon bébé, c’était mon enfant et perdre un enfant c’est terrible. Heureusement que je suis Chrétien. J’en souffre encore aujourd’hui. »

Pour conclure, Max Guazzini précise avoir eu du mal à regarder le premier match du Stade-Français Paris après son départ. Extrait:

« Le championnat a repris au mois d’août après mon départ. J’étais à Cassis dans ma maison et je n’ai pas eu le courage de regarder le match du Stade-Français sans moi. Je tournais autour de la télévision qui était éteinte et je l’ai allumée. J’ai vu que les joueurs sortaient avec un maillot « Merci Max ». J’ai pleuré car je ne m’attendais pas à cela. Julien Arias marque un essai, il regarde la caméra et il montre son t-shirt avec marqué « Merci Max ». Franchement, je ne vais pas raconter cela trop longtemps car c’est émouvant. »