L’ancien président du Stade-Français Paris, Max Guazzini s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique pour évoquer le décès de son ami Christophe Dominici.

Celui-ci explique que c’est Alain Elias, l’ancien manager du club Parisien qui l’a prévenu du drame, mardi après-midi. Extrait:

« Alain Elias, l’ancien manager du Stade-Français m’a appelé… Alain était resté très proche de Domi, il pleurait au téléphone. Il avait été sur le lieu de son décès. »

Par ailleurs, Max Guazzini indique qu’il savait que Christophe Dominici était quelqu’un d’une grande sensibilité mais également très fragile.

Il se souvient dans les années 2 000 lorsqu’il était allé le voir dans une clinique du sport après que l’ailier ait connu une grave dépression. Il se souvient encore de son regard noir. Extrait:

« Christophe était un garçon d’une très grande sensibilité et d’une très grande fragilité. Souvenez-vous qu’au début des années 2000 il avait déjà connu une grave dépression. Je me souviens encore de son visage lorsque j’avais été le voir à la clinique du sport. Il avait le visage sombre, noir. J’avais été effrayé de le voir dans cet état. Il a vécu un moment terrible durant cette période. »

Max Guazzini rajoute qu’à cette époque, le club l’avait beaucoup entouré et aidé. Extrait:

« Nous l’avons beaucoup entouré, le club l’a beaucoup aidé. J’ai fait ce que j’ai pu car, c’est vrai, nous avions quasiment une relation filiale. Il était tellement affectueux avec moi. »

Il se souvient également de la dernière fois qu’il a rencontré Christophe Dominici. C’était au mois de juin dernier. Extrait:

« C’est drôle, c’était sur l’autoroute. C’était le 9 juin. Je remontais à Paris, lui descendait à Beziers avec Alain Élias. Nous nous étions appelés par hasard alors que nous roulions chacun de notre côté. De fil en aiguille, nous nous sommes aperçus que nous allions nous croiser, on s’est donc retrouvé à la sortie d’un péage juste pour le plaisir de discuter quelques instants, pour le bonheur de se voir. Il était tellement heureux de s’investir pour ce projet autour du club de Béziers, tellement enthousiaste. Il y croyait tellement. Seulement, il a été victime de gens pas très sérieux, des gens qui l’ont trompé. Je n’en dirai pas plus à ce sujet mais je sais ce qu’il a ressenti. J’ai vécu la même chose en 2011 lorsque j’ai été escroqué par la Facem. D’ailleurs, ces derniers temps, il s’était isolé, coupé d’un peu tout le monde. »

Max Guazzini n’aurait jamais pensé qu’il aurait pu en arriver là. Extrait:

« Vous savez, pour en arriver là, il faut vraiment être désespéré. Mais je ne m’y attendais pas du tout. Vraiment. Je pense à Loretta, son épouse, ses filles et ses parents. C’est terrible. Terrible. »