Maxime Machenaud raconte la blessure qui l’a tenu éloigné des terrains pendant près de 3 mois !

Maxime Machenaud raconte la blessure qui l’a tenu éloigné des terrains pendant près de 3 mois !

Le samedi 31 mai 2025 à 10:39 par David Demri

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Le demi-de-mêlée Maxime Machenaud a été écarté des terrains pendant plus de deux mois en raison d’une blessure à une main.

Ce-dernier a pu renouer avec la compétition lors du match contre le Racing 92, disputé le 10 mai dernier.

Interrogé via Midi Olympique, le Bayonnais a exprimé sa grande joie de pouvoir de nouveau jouer. Extrait:

J’avais hâte ! J’étais excité, c’était une surface que j’aime, face à un club que je connais bien. J’étais très heureux de ne pas rater ce rendez-vous. Les sensations étaient plutôt bonnes, même si je m’attendais à plus de rythme. On a eu très peu le ballon là-bas, on a beaucoup défendu. Comptablement, on aurait pu mieux faire, mais pour un retour à la compétition, j’étais assez satisfait d’avoir de bonnes sensations. C’était ma crainte, je ne savais pas comment j’allais réagir après dix semaines sans match.

Il revient sur sa blessure. Extraitz:

C’était une fracture, il fallait être patient et ce n’est souvent pas le fort d’un sportif. Je savais que ma saison n’était pas finie. C’était à moi de faire les efforts pour revenir en pleine possession de mes moyens.

J’ai fait plein de choses. J’ai passé mon diplôme d’entraîneur. Il me reste un UC (Unités Capitalisables, NDLR), trois ont déjà été validées, j’ai bien avancé. Je suis beaucoup allé voir les Cadets, avec qui nous sommes qualifiés pour le quart-de-finale. C’était une période longue, mais pendant laquelle je ne me suis pas ennuyé. J’avais aussi beaucoup d’entraînements au programme.

Il a essayé de trouver du positif à cette longue absence. Extrait:

Il faut trouver du positif, c’est ce que je me dis à chaque fois que je me blesse. Le staff a, par exemple, fait appel à moi pour analyser l’adversaire, et comme je passe mon diplôme d’entraîneur…

Il ne ressent plus de douleurs désormais. Extrait:

Non, je n’ai quasiment plus de douleurs. J’ai repris en ayant mal, je me suis forcé. J’aurais aimé reprendre avant le Racing, mais c’était prématuré. Au final, c’était un mal pour un bien d’attendre deux semaines de plus. Elles m’ont permis d’être en pleine possession de mes moyens.

Il explique apprécier sa saison. Extrait:

Je suis assez satisfait, je ne vais pas le cacher. Je me sentais bien, cette fracture est arrivée à un moment où j’avais enchaîné les matchs. C’est toujours un petit coup d’arrêt, mais ma saison n’était pas terminée et le meilleur reste à venir.

Il ne s’attendait pas forcément à disputer la phase finale du Top 14 avec Bayonne, cette saison. Extrait:

J’ai l’impression d’être au Racing (sourire). J’ai eu la chance, dans ma carrière, d’être dans un club où on jouait pour gagner tous les matchs. Ce n’était pas trop le cas, à Bayonne, la première année. La seconde saison, un peu plus. Là, on rivalise avec tout le monde. J’ai toujours dit que ce club arrivera à aller en haut en étant plus constant dans la performance.

Le groupe a plus d’expérience, de maturité, de plus en plus de joueurs qui ont connu la phase finale et les grands matchs. Le groupe travaille bien à 40, la qualité des entraînements est importante et ça s’en ressent par rapport aux deux années précédentes.

Il avoue ressentir l’excitation monter à l’approche de la phase finale. Extrait:

Avec le beau temps, on sent de l’excitation, mais il faut savoir se contrôler et maîtriser notre jeu. À force de vouloir mettre trop d’excitation, on en perd notre concentration. L’objectif de recevoir le barrage est une réalité. On sait ce qu’il faut faire. Il ne faut pas trop se précipiter sur les choses qui vont arriver et être focalisé sur le moment présent. Comptablement, il faut au moins deux points, mais il faut plus penser à ce que l’on fait sur le terrain qu’aux résultats. Souvent, ça va ensemble.

Il rappelle qu’il est très important, pour Bayonne, de savoir rivaliser à l’extérieur. Extrait:

Si on veut rivaliser avec les meilleurs, il faut être constant tous les week-ends. Si tu gagnes à domicile pour, ensuite, en prendre 40 tous les week-ends, ce n’est pas la meilleure façon de faire évoluer le club. Ça a été une prise de conscience collective, au niveau des joueurs, entraîneurs et de la direction. La qualité de l’effectif fait qu’il y a beaucoup plus de concurrence aussi, d’homogénéité dans le groupe.

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