Excellent joueur et possédant un physique avantageux, Maxime Mermoz a toujours été l’un des rugbymen préférés de la gente féminine. Entre ses contrats publicitaires et sportifs, le centre international Toulonnais mène sa carrière avec une grande intelligence.

Comment expliquez-vous que le rugbyman ait de plus en plus de succès en dehors des terrains ?

Je pense que le rugby offre un bon rapport qualité – prix entre l’investissement et les retombées médiatiques. Les valeurs véhiculées par notre sport sont également positives et cela a un bon impact sur le marché.

Êtes-vous plus sollicité qu’avant ?

C’est vrai que ces dernières années on voit de plus en plus de publicités avec les rugbymen. Ce sont des choses plaisantes à faire car c’est enrichissant de découvrir d’autres univers, mais pour moi comme pour les autres joueurs, la priorité c’est le terrain, les performances sportives. Faire de la publicité c’est un plus, mais ça ne doit pas nous perturber dans notre métier qui est avant tout d’être joueur de rugby.

A quelle époque avez-vous senti que les choses changeaient vraiment dans le rugby ?

C’est Sébastien Chabal qui a lancé la mode des rugbymen, le calendrier du Stade-Français a été aussi un détonateur dans le domaine. A partir de la Coupe du Monde 2007, on a senti que les gens s’intéressaient de plus en plus aux rugbymen.

Derrière Sébastien Chabal qui pourrait prendre sa retraite en fin de saison pensez-vous qu’il y a une place à prendre ?

Je ne sais pas, c’est compliqué de l’analyser comme cela car chaque joueur est différent. Sa notoriété est extraordinaire et dépasse le cadre du sport. Ses plaquages qui ont fait sa légende étaient phénoménaux. Je pense que ce qui lui est arrivé est assez exceptionnel. Moi, je pense que je resterai avec ma petite notoriété, il sera difficile pour un joueur d’égaler celle de Sébastien Chabal.

Quels sont vos revenus liés à la publicité ?

Je ne communique jamais sur des chiffres. Tout ce que je peux dire, c’est que je n’accepte pas tout et n’importe quoi pour que l’on me voit. Je ne prends que les publicités qui me correspondent et je travaille avec des gens où je sens que la confiance est réciproque. Tout cela est important pour moi.

Y’a t-il une publicité que vous ayez regretté d’avoir fait ?

Non, pas du tout. Comme je vous le disais, je ne me lance pas comme cela à l’aventure. J’étudie toutes les propositions en collaboration avec mon agent et je ne prends vraiment que celles  qui me correspondent donc il ne peut pas y avoir de surprise ni de déception à l’arrivée.

Pensiez-vous, quand vous avez débuté votre carrière, que vous auriez autant d’opportunités en matière de pub ?

Non, je pensais absolument pas à ça, mon seul objectif était de progresser en rugby et d’atteindre le plus haut niveau. Ce sont des opportunités qui se sont présentées au fil du temps, mais bien évidemment, ma priorité reste le terrain et ma carrière sportive.